Chronique manga Call of the Night T5

L’humour sanguin de Kotoyama désire nous injecter une nouvelle dose, avec Call of the Night T5 (Kurokawa), traduit par Xavière Daumarie. Laisserez-vous l’expérience vous tenter ?

Call of the Night T5

Passant de nuit en nuit avec Nazuna l’occupant, voire l’amusant, Kô remplit tellement enfin ce vide en lui, que sa volonté de devenir vampire ne s’est jamais ébranlée. L’arrivée de la détective chasseuse de ces créatures nocturnes, Anko Uguisu, le fait cependant réfléchir. D’autant plus suite à sa fâcheuse rencontre avec un humain transformé, s’étant retenu de boire du sang. Ainsi que par la réaction de son copain retrouvé, Mahiru.

Des questionnements qui auraient peut-être dû le traverser auparavant. Qu’à cela ne tienne, c’est maintenant qu’il est secoué et ose en discuter avec celle censée faire de lui son acolyte. Forcément, leur relation évoluera avec les doutes du garçon. Et aussi parallèlement via des révélations de la plus si vraiment jeune femme.

Néanmoins leur lien va au-delà de leurs cas personnels. La connaissance de l’existence des vampires, fragilisant directement la vie de ces humain.e.s. si iels ne se transforment. Ses congénères aux canines affûtées, se trouvent donc directement mêlé.e.s à l’histoire. Et si l’héroïne adore se montrer très piquante, elle paraît bien moins dangereuse que ses camarades.

Et encore, on est loin de connaître tout le monde chez cette caste. Ce volume permettra justement d’en apprendre davantage. Afin d’éventuellement nous mener vers des contrées plus déviantes par la suite, pour encore fragiliser les sentiments humains.

Conclusion

Les romances avancent et se complexifient durant Call of the Night T5, mais sa drôlerie n’en démord pas pour autant. Un mélange qui commence tout de même à laisser apercevoir un univers encore plus ténébreux que la nuit.