Chronique manga My Happy Marriage T2

L’histoire d’Akumi Agitogi, adaptée en manga par Tsukiho Tsukioka, sur un design des protagonistes de Rito Kohsaka, avec Gaëlle Ruel à la traduction, nous troublait dès son lancement. Car si le titre My Happy Marriage T2 (Kurokawa) peut laisser songer à une comédie gentillette, il n’en est rien.

My happy marriage T2

En sachant, voire en en ayant compris, déjà beaucoup pendant le tome d’ouverture et a fortiori leurs premiers jours ensemble, Kiyoka va clairement prendre les devants ! Pas encore complètement avec la jeune femme, puisqu’il reste quelqu’un d’assez fermé sentimentalement parlant. Bien qu’il se rende compte qu’il ressent quelque chose envers elle.

Il ira ainsi frontalement mettre le père de cette dernière, devant la cruauté de ses actes. Tout en lui soulignant le bouleversement de l’arrangement marital, risquant d’en découler.

De son côté, Miyo aura le déplaisir de croiser son odieuse demi-soeur. Notre héroïne gagnant en confiance en soi, aux côtés de Kûdo et son entourage, osait sortir en ville. Qui plus est, dans le but d’acheter de quoi fabriquer un cadeau pour son promis. Un geste fort.

Osera-t-elle faire face à celle devenue l’héritière du clan, grâce à sa possession d’un don ? Et le fiancé de l’exécrable gamine, ami de longue date de Miyo désirant même être plus, réussira-t-il enfin à s’opposer à la haine lui déferlant dessus ?

Ces malsains jeux familiaux et de pouvoirs s’amalgament. Avec des personnes plaçant leurs pièces comme sur un échiquier, plus ou moins dans l’ombre. Tout du moins selon ce qu’elles croient.

Néanmoins, même si la discrétion à coup de sortilèges ne fonctionne pas toujours, les dangers n’en restent pas moins pressants pour celle qui pensait enfin avoir découvert un semblant de vie.

Conclusion

Perdurant la facette touchante et enclenchant les machinations, My Happy Marriage T2 secoue autant qu’il intrigue. Tandis que l’atmosphère de fantasy, dans un monde ne croyant quasi plus au surnaturel, accroît dès à présent la tension autour de ces familles perdant de l’influence.