À mélanger moult univers, Aka Akasaka (scénario) et Mengo Yokoyari (illustration), avec à la traduction Nesrine Mezouane, troublent continuellement leurs personnages. Oshi no ko T7 (Kurokawa) pourrait justement devenir un épisode charnière dans le domaine.
D’ailleurs concernant ces sujets si distincts, c’est d’abord celui du théâtre qui est en avant. Avec une analyse des jeux des protagonistes phares et leur opposition directe, souvent simultanément sur les mêmes planches. Les ressentis des actrices et acteurs en question, seront extrêmement mis en avant, par rapport à leurs ambitions, le choix dans leur approche artistique…
La représentation de Tokyo Blade s’en trouvera impactée. Pour le meilleur ou au contraire les sentiments et contrastes, feront prendre des libertés gâchant l’adaptation ? Un grand moment, capable de faire basculer les esprits des rivales sur tous les plans : Akane et Kana. Mais tout autant Aqua, qui pourrait se lancer emporter par le plaisir et les émotions de la comédie.
Dur néanmoins d’oublier les tourments le hantant, à propos d’Aï. Un grand pas sera d’ailleurs effectué sur le côté familial. Pouvant faire vaciller son fils / fan, dans sa quête de vérité. Troublant ainsi le pan polar de ce manga, pour dynamiser l’aventure et la rendre complexe, au-delà de l’enquête.
Simultanément, les B Komachi avancent. Ou tout du moins essaient, dans ce milieu surchargé de l’influence, des chaînes Internet végétant… Et bien sûr des idols peinant à décoller et vivant par d’autres moyens. Toutefois en vue de faire fonctionner la machine, encore faut-il du monde derrière.
L’occasion de mettre en avant les personnes autrices de tubes. Le groupe en bénéficiera-t-il, par l’intermédiaire d’une ancienne gloire, elle aussi avec ses intimes questionnements ?
Conclusion
La passion naissante peut-elle renverser l’envie de vérité et de vengeance ? Oshi no ko T7 semble faire tergiverser son héros et, par ce biais, ne nous laisse pas sur nos acquis. Renversant les potentielles idées que l’on aurait d’un récit classique.