Chronique manga : Team Phoenix tome 1

Je fais partie de ceux dont l’enfance a été bercée par les oeuvres de Osamu Tezuka. Que ce soit Astro le Petit Robot ou Le Roi Leo (qui a « beaucoup » inspiré Disney pour le Roi Lion). Ces histoires me faisaient voyager et développaient mon imaginaire. J’étais donc très surpris, et heureux, de retrouver les protagonistes du regretté Tezuka dans un nouveau manga intitulé Team Phoenix aux éditions Vega Dupuis que je vous propose de découvrir.

Team Phoenix

Ce premier tome de Team Phoenix est l’occasion de faire connaissance avec un véritable all-star des personnages d’Osamu Tezuka ! On y reconnait en effet des noms aussi connus que Princesse Saphir, Black Jack, Sharaku, Gesicht ou Atlas. Ce joli monde se retrouve embarqué dans un space opera très ambitieux qui laisse une place importante à l’aventure et l’action.

Team Phoenix

Au niveau du scénario les différents peuples et planètes de ce space opera sont embarqués dans une guerre intense entre les biologiques (espèces vivantes) et les robots. Ces derniers et le gouvernement totalitaire qu’ils ont formé dominent largement cette bataille, mais la résistance s’organise derrière la Team Phoenix et son casting de héros.

Team PhoenixA ce stade vous devez vous demander qui a bien pu prendre la relève d’Osamu Tezuka pour la réalisation de ce manga ? C’est l’artiste espagnol Kenny Ruiz qui a eu à assumer cette lourde tâche. Ce dernier est bien connu des éditions Dupuis puisqu’il a déjà collaboré au Journal de Spirou à de nombreuses reprises et encore ici il s’en sort avec brio : chaque page fourmille de détails, de personnages plus exotiques les uns que les autres et de mystères qu’il nous tarde de comprendre… On reconnait avec facilité les personnages de Tezuka même si Ruiz en profite pour insuffler son style personnel très riche en détails et en mouvement.

Ce premier tome de Team Phoenix m’a enchanté. J’attends avec impatience la suite même si aucune date n’a encore été annoncée. En attendant ce tome 1 est disponible depuis le 21 janvier en édition classique (format manga) ainsi qu’en tirage limité à 500 exemplaires numérotés et signés et totalement en couleurs !