Chronique manga Yokai Wars T1

Le folklore japonais est mis à l’honneur par Yumisaki Misakix, à travers Yokai Wars T1, traduit par Amira Zegrour. Nouvelle série énigmatique chez Mana Books, où les esprits sont loin de se satisfaire de quelques farces.

Yokai Wars T1

Lycéen cherchant absolument à passer inaperçu, Masora pense continuellement de manière à accomplir cet objectif. Évitant ainsi les éventuels problèmes de la vie en communauté, valables à tout âge, mais vraiment très intenses à l’adolescence. On constatera d’ailleurs par le biais de son regard, les relations et comportements répugnants entre élèves.

Dans ses méthodes pour éviter de se faire remarquer, il choisit de déjeuner seul au gymnase. À ceci près qu’il y croise la déléguée type légèrement pénible, pas vraiment méchante, mais voulant un peu trop tout diriger au bahut comme une adulte. Justement, quelques stéréotypes sont dévoilés via des personnages aperçus en classe et dans les couloirs. Avec véritablement des propos donnant envie de rester loin de ces gens.

Mais l’enfer est-il davantage au lycée ou dans le village des yokai, où se trouve projeté notre héros ? Piégé dans ce lugubre endroit, il rencontrera Mikako. Lycéenne plutôt ouverte, lui changeant de ses camarades.

La doublette apprendra bientôt que pour s’en sortir, elle devra exterminer Wanyudo. Un yokai dont l’inquiétant visage, se situe au centre d’une roue en feu. Celui-ci passera son temps à les poursuivre pour les assassiner, sous le réel prétexte que l’activité humaine, crée un catastrophique dérèglement climatique. Toutefois concentré sur la chaleur, concernant leur ennemi. Mais s’agit-il d’un cauchemar ou d’une réalité ? Et quel mystère se cache derrière les récents meurtres d’adolescent.e.s ?

Conclusion

Pour le moment, le suspense reste entier sur le lien entre la réalité et le monde fantastique de cette série. Yokai Wars T1 nous laisse néanmoins songer qu’au-delà de l’action horrifique, l’horreur humaine devrait être au centre des débats. Ce que l’on apprécie particulièrement.