Chronique roman Défi d’enfer

Débarqué simultanément au touchant Hôtel zéro étoile (David Marchand, Guillaume Prévôt et Mathilde George) aussi de la collection J’aime Lire Max de Bayard, Défi d’enfer n’officie peut-être pas dans le même genre d’engagement humain. Toutefois, Yaël Hassan, soutenue par les illustrations de Colonel Moutarde, n’en a pas moins d’essentiels messages à transmettre.Défi d’enfer

Léopold perd parfois un peu le nord en classe, voire souvent. Surtout si on lui parle de livres. Lui préférant le football, ce qui est très bien. Néanmoins, il pourrait peut-être coupler les 2. Tandis qu’on a envie de dire à sa camarade que refuser de parler à quiconque n’a pas lu sa série de romans préférée à elle, ça c’est vraiment grave. Elle mériterait presque de se faire tirer par les cheveux pour qu’elle daigne adresser la parole à autrui… Et ça risque d’arriver !

Justement, l’esprit de Léopold, sans oublier de prononcer le d, est carrément parti en vacances alors qu’on annonçait à la classe l’organisation d’un concours de lecture. Ce qui une fois su, de toute façon ne l’enchante point. Sauf que la finale se déroulera à Paris. Et là, il semble intrigué. Sûrement car en tant que féru de foot, il se souvient avec émotions des saisons d’Ève Périsset au PSG.

Se renseignant auprès de la maligne Mlle Martin, la documentaliste, il est déjà découragé de devoir lire 10 ouvrages en un trimestre et pas forcément des courts. Cependant avec ses petites remarques pour le motiver, puis son envie de prouver à sa sœur papivore et à ses camarades qu’il en est capable, sa volonté l’y poussera. On préfère ne rien révéler de plus, pour vous laisser le suspense du rigolo parcours qui l’attend. Rien de mieux pour vous confier l’envie de le dévorer.

Conclusion

Humour et amitié forment un délicieux duo dans ce Défi d’enfer ! Capable également de titiller les moins lectrices/eurs, pour s’y mettre davantage avec lui, puis d’autres.