Revenant dans le passé des évènements bien connus de la série télévisée dérivée des jeux vidéo de Bungie Software, 343 Industries et Microsoft, Halo La chute de Reach (404 Éditions) d’Éric Nylund, traduit par Laurent Laget et à la couverture de Robogabo, se montrera-t-il riche en enseignements ?Ou se révélera-t-il juste un prequel dispensable ?
Avant d’enfiler votre tenue de Spartan, que vous connaissiez ou non cette variante T.V., voire n’importe quel médium inhérent à cette franchise, vous pourrez vous lancer sans difficulté dans cette lecture. Bien sûr, déjà savoir ce que deviendra le Major John-117, apporte un énorme plus référentiel et émotionnel.
Afin de conserver un certain calme dans la société interplanétaire du 26e siècle et endiguer la guerre civile se faisant sentir, le gouvernement et le Commandement Spatial n’ont plus qu’une solution. Déclencher le plan avec à sa tête la doctoresse Catherine Halsey, officiant au service de renseignement de la Navy.
Ce plan top secret, réunissant soixante-quinze enfants, capables de faire face aux diverses menaces. Tant en digérant le délicat entraînement, qu’en réussissant à s’adapter à l’équipement qui leur sera confié. Mais qui franchira prochainement un cap au niveau de l’armure. Car un danger venu d’ailleurs, se fera bien plus grand.
Parmi cette ribambelle de gosses, se détache le très jeune John. Dont les facultés d’adaptation et de prises de décisions, en font une unité d’inestimable valeur. Et plus encore concernant la doc, paraissant immédiatement développer un lien maternel. La poussant par conséquent à le protéger.
Tandis que lui deviendra peut-être l’unique solution, pour sauver cette société. Face à l’alliance de créatures inconnues : les Covenants. Cette dernière ayant un but, au-delà de la simple extermination de leurs ennemi.e.s. Menant donc à la fois notre héros, vers une investigation afin de dénicher ce secret en premier.
Conclusion
Véritablement intéressant dans les éléments du passé qu’il nous fait découvrir, Halo La chute de Reach joue en plus avec réussite sur l’émotion, au sein de cette ambiance de science-fiction.