Chronique roman Hôtel Zéro Etoile

Bayard sort désormais une collection J’aime Lire Max, avec des histoires dans la veine du magazine, sous roman format poche. Le premier que nous verrons, Hôtel zéro étoile de David Marchand et Guillaume Prévôt, avec des dessins de Mathilde George, s’avèrera lui poignant, mais empli de solidarité.

Hôtel zéro étoile

Noam et sa maman n’ont malheureusement actuellement plus d’appartement et vivent dans une petite chambre d’hôtel, payé par l’État. On ne vous contera pas ici le cheminement qui a amené la famille à cette situation. Simplement car celui-ci ne s’avère absolument pas éludé au début du livre. Avec de multiples émotions et précisions l’accompagnant. Tant concernant le parcours les amenant de leur vie d’avant, à celle-ci, huissier compris. Jusqu’à des détails forts par rapport aux lieux. Comme à propos de l’interdiction de posséder une plaque chauffante dans sa chambre. Car même si une cuisine commune existe, Noam subit davantage la chose et s’avère loin de chercher à créer du lien.

Liens par ailleurs fragilisés avec ses potes d’école. En apparence non, puisque la bande reste ensemble, continuer à skater… Néanmoins, personne n’est au courant de ce bouleversement. Le garçon a honte, s’esquive pour que ses copines et copains ne se rendent compte qu’il n’habite plus au même endroit… Là où en plus il est interdit d’inviter qui que ce soit.

Mais vous l’aurez compris, il ne désire convier personne de toute façon. Sauf que sa classe se retrouve jumelée à un établissement belge. Chaque élève recevant alors sa/son correspondant.e, devant passer deux jours avec, mais surtout 2 nuits chez l’autre. Impensable et impossible pour lui, qui élaborera moult plans pour s’en sortir. Non sans que sa mère soit secouée en filigrane et nous démontre sa volonté de fer pour toujours soutenir son fils. Et elle ne sera d’ailleurs pas la seule à prouver tout naturellement à Noam que l’entraide et la confiance existent. Même si d’autre part, il y a en effet des personnes bien plus tourné.e.s sur elles/eux-mêmes, comme il le constatera.

Conclusion

Annoncé conseillé dès 9 ans, on ne peut que vous guider vers Hôtel zéro étoile, même bien au-delà cet âge, voire un peu avant. Quitte à expliquer des mots, aider à lire… Tant l’ouvrage s’avère important pour éviter que des gens ne soient égocentriques, moqueurs… Alors que cela n’a pas lieu d’être. Et se bougent plutôt pour soutenir quiconque dans la difficulté, ce qui peut également leur arriver.