Chronique roman Star Wars La Haute République – L’Orage gronde

La saga SW multi-maisons d’édition se poursuit, avec l’arrivée en Speeder, ou plutôt en Spider, chez Pocket de Star Wars La Haute République – L’Orage gronde de Cavan Scott, traduit par Sandy Julien et avec une couverture de Joseph Meehan. Soit la suite de La Lumière des Jedi.

Star Wars La Haute République - L'Orage gronde

Malgré les horreurs développées durant l’épisode précédent, l’épopée qui s’en était suivie des Jedi, avait finalement renforcé la République. Dont l’attractivité était similaire à l’utilisation de la Force en guise de télékinésie. Ce dont compte assurément profiter Lina Soh. Afin d’attirer vers elle tous les peuples n’y figurant. Lui faisant alors plus ou moins allégeance. Car il en adviendra à nous de nous faire notre propre opinion sur ses ambitions. Ainsi que ses manières de faire et son respect ou non des diverses factions. L’ouvrage s’avère d’ailleurs particulièrement axé sur cette facette politique. Avec des remises en question de la part d’autres personnages sur sa conduite.

Ce qui pourra la concerner. Dans le sens où, selon d’aucun, c’est cette dernière qui a causé les drames en cours. Car la Chancelière pour donner envie à quiconque de passer sous sa coupe, organise la Foire de la République. Une immense célébration démontrant la diversité et la puissance de la République justement. Tant toute cette richesse y paraît à portée de main. Là où nombre de personnes n’ont que peu de ressources dans leur monde. Quiconque y est ainsi convié, même les adversaires d’hier.

Enfin presque, l’invitation pour les Nihil s’étant sûrement égarée au beau milieu de l’espace intersidéral. Déjà ennemis, les 2 camps vont connaître une confrontation sûrement jamais vue auparavant. Puisque si la rivalité était déjà présente, cette envie de la Chancelière de montrer que son monde est supérieur et d’y absorber autrui, en rajoute une couche. Cependant, on imagine sans mal que leur chef Marchion Ro, jalouse cette idée. Et non qu’il désire une liberté et la paix pour quiconque.

La première partie, jusqu’à la 200e page, nous délivrera une avancée tant politique d’une part, que des confrontations de plusieurs autres. Avec des choix déjà à effectuer. La suite elle insufflera la terreur sur les lieux, avec fracas. Toutefois vous constaterez que la peur sait se faire plus intimiste sur un certain Jedi. Et en parlant d’intime, toucher plus personnellement certains protagonistes les fera alors peut-être douter sur leurs décisions.

Conclusion

Entre politique et horreur de la guerre, les actions fragiliseront les 2 côtés et offriront ainsi un suspense plus troublant, mêlant le collectif et le personnel. Mais parallèlement à ceci, on suit fortement Star Wars La Haute République – L’Orage gronde pour les aventures de notre chouchoute : Tison !