Chronique roman Watch Dogs Une bannière sans étoile

La licence vidéoludique ultra-connectée d’Ubisoft, vient toucher à une technologie qui lui semble pourtant impossible à pirater : un livre ! 404 Éditions continuant à nous proposer des œuvres, originellement parues chez Aconyte Books, cette fois-ci côté jeu vidéo. Avec le roman Watch Dogs Une bannière sans étoile de Sean Grigsby et Stewart Hotston, traduit par Virgile Iscan et à la couverture de Martin M. Barbudo.

Watch Dogs - Une bannière sans étoile

L’emblématique héros engoncé dans son col de manteau et sous sa casquette, Aiden Pearce, est de retour ! Alors qu’il venait à nouveau de jouer les justiciers, envers un sale type le faisant tourner en bourrique via ses appareils connectés, il se retrouve pris à son propre piège par une troublante organisation.

Une certaine Leech, sûrement pas la véritable identité de cette agente à la tête de cette entité plus ou moins gouvernementale, le missionnant afin de récupérer une technologie très avancée. Un peu forcé de l’accepter, mais avec en retour une véritable immunité. Et l’occasion de continuer à vivre dans l’ombre. Qu’il perdure dans ses agissements ou prenne sa « retraite », fatigué qu’il est de la vie et de ce monde.

Et notamment usé par pas mal de personnes qu’il y croise. Dont son meilleur ennemi, Jordi Chin, devenant son allié imposé. Le duo s’enverra donc des piques, tout en cherchant à démêler le sac de nœuds de cette sale affaire. Pour l’instant, «le Renard» comme on le surnomme, sait qu’il est en quête d’une technologie transhumaine, censée aider des femmes et hommes ayant perdu des membres et organes. Cependant davantage que des prothèses et autres transplantations, celle-ci toucherait plutôt au symbiote. Soit l’humain.e génétiquement modifié.e, potentiellement « amélioré.e », mais pourquoi pas contrôlé.e ?

Qui plus est, notre personnage se rend vite compte que d’autres mystères s’imbriquent dans ce pseudo vol. Un groupuscule xénophobe paraissant surchargé dans le domaine. L’investigation du protagoniste en leur sein, mais également leurs affrontements, nous feront ressentir diverses identités du logiciel manette en main. Particulièrement les courses-poursuites spectaculaires, avec usage de tous les éléments connectés, afin de piéger ses ennemi.e.s.

Des qualités d’adaptation indispensables pour s’en sortir, car les plus hautes instances planent sur ce milieu. Avec un gouvernement qui pourrait basculer vers toujours plus d’horreurs. Toutefois les effets de façade s’enchaînent. Aiden et sa maigre équipe, devront donc réussir à lever l’ensemble des nébuleux voiles, alors que les menaces pèsent fortement sur leurs personnes et finalement le monde entier.

Conclusion

Évoquant plusieurs sujets de société loin d’être si futuristes et surtout absolument pas exagérés, Watch Dogs Une bannière sans étoile s’avère terriblement humain et réaliste dans son scénario. Ce à quoi il ajoute la dose d’action et celle de hacking bien connues de la saga.