Critique de la bande-dessinée Démonistes T1 Vlad

Rompu aux romans, Olivier Gay s’attèle pour la première fois à une B.D. ! Conjointement avec GeyseR au dessin et Gibie à la couleur. Un association d’enfer, pour Démonistes T1 Vlad, venant d’être invoqué chez Drakoo.

Démonistes T1 Vlad

Une faille dimensionnelle vient de s’ouvrir près de la cité de Surin, particulièrement réputée pour son Académie de l’occulte. Malheureusement, même au sein de celle-ci personne ne semble capable de fermer ce portail, ouvrant la voie à de dangereuses/eux démon(ne)s. La seule solution paraît être de mettre la main sur le puissant démoniste Vlad. Cependant, cela fait un moment qu’on ne l’a pas vu dans les parages. Croyant même qu’il est passé de vie à trépas. Mais apparemment ce n’est pas le cas, sans que l’on n’en sache vraiment davantage pour le moment. Et alors qu’une expédition part à sa recherche, une mystérieuse jeune femme s’invite en son sein. On apprendra rapidement qu’elle possède un certain lien avec l’homme vers qui la troupe s’en va en quête.

Si cette aventure s’annonce terrible et démoniaque évoquée ainsi, Olivier Gay la parsème d’humour. Avec énormément de second degré d’emblée. Sans bien entendu vous gâcher ces passages, on peut vous confier que dès la discussion à propos du besoin de contacter Vlad, des gardes auront leur propre échange simultané à ce propos, entre drôlerie et défaitisme. On peut déjà vous préciser que le périple vers le protagoniste offrant son prénom à Démonistes T1 Vlad, ne s’avèrera pas très long. Mais c’est en réalité à partir de ce premier objectif bouclé, que la bande-dessinée prendra une nouvelle tournure. On nous contera alors une histoire s’étant déroulée il y a 2 décennies entre la jeune femme, Vlad et 2 de leurs camarades, à l’époque où la bande étudiait à l’académie.

Les sentiments seront à l’épicentre du problème, non sans encore y inclure beaucoup d’amusement. Tout comme les passages du conteur peu orthodoxe, dont on apprécie grandement les moments de lecture, binocles vissées sur le nez. Justement, les gags visuels sont également de la partie. GeyseR en rajoute une couche sur cet aspect, mais tout autant en ce qui concerne l’identité plus diabolique du livre. Notamment par le charisme graphique des démons ou encore les effets magiques, aux sublimes couleurs de Gibie.

Conclusion

Sa facette comique, dans un univers démoniaque, nous accroche rapidement à Démonistes T1 Vlad. Mais à l’instant où l’émotion s’y adjoint, on se passionne d’autant plus pour l’ouvrage, qui en devient touchant. On attend impatiemment son second tome.