Critique de la bande dessinée Niko – Super inventions et grosses bêtises

Notamment connu en tant qu’illustrateur des Aventures hyper trop fabuleuses de Violette et Zadig, série scénarisée par Antoine Dole, Paco Sordo nous propose désormais sa première bande dessinée, Niko – Super inventions et grosses bêtises (BD Kids).

Niko Super inventions et grosses bêtises

Niko est un garçon de grosso modo 10 ans, assez espiègle. Voire carrément né pour enchaîner les colossaux problèmes, découlant de ses facéties. Ces dernières généralement en rapport avec les constructions de ses parents. Inventrice et inventeur, le génie du couple n’a d’égal que celui de leur fils pour tout faire partir en vrille ! Niko – Super inventions et grosses bêtises se découpe ainsi en 3 histoires. La première, le Refaitout, permet de changer le temps à sa guise. On le Switch, comme diraient les gens parlant n’importe comment, mais vous verrez que notre allusion n’est pas innocente.

Enfin la fonctionnalité n’est pas vraiment un voyage dans la boucle temporelle. Précisément, elle fait en sorte que tout rendre en ordre, comme si rien ne s’était passé. Exemple, quelque chose se casse ? On le vise avec l’appareil et il se répare. Forcément avec une telle découverte, l’enfant n’a de cesse de l’employer pour ses desseins très matérialistes, entraînant une série de gags. Dont l’hilarant concours, montrant le ridicule du bambin et son amie. Attention toutefois, on n’est pas censé jouer avec…

Faîtes des enfants qu’on nous disait ! Qu’à cela ne tienne, sa mère et son père en auront un second. Un fils robot, dont tout le monde tombe sous le charme. Ce qui rendra particulièrement jaloux son frangin. Blague de matheux tordante au programme ! Cependant l’humain a de la ressource pour retourner le problème de cet être trop gentil. Ultime pan de la B.D., un ustensile qui rend tout appétissant. Même le vieux fromage que personne n’ose toucher, ni sentir ? Une aventure qui a du chien et limite flippante quand le canidé devient menacé. D’ailleurs on adore les souvenirs en rapport avec celui-ci, avec une machine permettant au reste de la famille de comprendre ce qu’il disait.

Bien sûr, Paco Sordo est également au dessin, avec des personnages qui bénéficient d’une certaine bonhommie dans leur visage. Contrebalancée via une clémente démence inspirée par les regards et leurs gesticulations.

Conclusion

Dynamique, limite complètement craqué, on passe un moment un peu fou et très drôle avec Niko – Super inventions et grosses bêtises.