Critique de la bande dessinée Ortie et Douce – L’école des pouvoirs

Découvrir ses capacités surnaturelles en tant qu’enfant n’est pas exempt de tout repos, mais cela n’empêche pas de conserver son esprit et sa coquinerie. Un mélange que l’on s’empressera de découvrir au cours du premier tome d’Ortie et Douce – L’école des pouvoirs (BD Kids) d’Élodie Shanta.

Ortie et Douce - L’école des pouvoirs

L’école Écorce accueille des jeunes en vue de les aider évidemment sous tous les aspects éducatifs, à l’instar de n’importe quelle structure. Néanmoins avec cette spécificité d’accompagner les super héroïnes et héros en herbe, à maîtriser leurs pouvoirs. Mais elle n’est pas sans compétitivité non plus. Les élèves devront réussir les examens dévolus, demandant notamment de découvrir 3 premiers pouvoirs. Ce qui s’avère une source de stress pour Douce, plus studieuse et réservée. Même si elle a tendance a aisément se laisser emporter dans les aventures rocambolesques dès leur annonce, de l’espiègle Ortie.

L’imagination débordante de cette dernière lui fait suspecter des conspirations partout ! Un bon moyen de partir enquêter, notamment sur le personnel scolaire, y compris la directrice. Dont le nom de famille Suprême, pourrait ne pas s’avérer le sien. Et cacherait en réalité une personne se faisant passer pour la réelle dirigeante des lieux. Un sujet de départ idoine pour la piquante des deux, en vue d’inciter son amie à participer à ses élucubrations, toujours prises avec sérieux par son instigatrice. Durant leurs périples, elles auront l’occasion, plus ou moins fortuite, de voir surgir de nouvelles particularités. Alors que jusqu’ici Douce disposait de l’invisibilité et Ortie se transformait en chatte.

De drôles de situations se mêleront à l’obtention inattendue des nouvelles spécificités de chacune. Pratiques généralement juste après pour s’en servir dans un but peu recommandable. Ou pour se faciliter la tâche. Les gags se diversifient ainsi et délivrent des drôleries qui ne s’essoufflent. Plus encore avec l’arrivée de Tuc. Un camarade semblant déphasé et pourtant talentueux, mais qui s’ignore. Insufflant à quasi chacune de ses interventions, l’hilarité chez le lectorat.

Au-delà de l’identité visuelle originale, entre son côté rondouillard et son peps, Élodie Shanta propose entre les histoires des couvertures typiques des comics de super héro.ïne.s ! On y adore le style, mais également l’approche référencée. Ainsi que les détails propres à ces revues, comme la maquette avec le bonus censé accrocher, le prix attractif…

Conclusion

D’un incessant amusement, avec des caractères très différents nous emportant dans des aventures que seule la jeunesse peut imaginer, Ortie et Douce – L’école des pouvoirs s’adresse elle à un large public. Ses super héroïnes et super héros en culotte collants courts faisant rire toutes les classes d’âge.