Critique du manga Demon Tune T4

La série de Yûki Kodama, traduite par Xavière Daumarie, prend fin avec Demon Tune T4 (Kurokawa). Le final en fanfare attendu aura-t-il lieu ?

Demon Tune T4

Bien entendu, on ne pourra réellement répondre à cette question. Tout simplement déjà, car cela restera à l’appréciation de chacun(e). Mais aussi car l’on évitera de trop vous en dévoiler. Néanmoins, attention on espère que vous avez lu le précédent tome, vous savez que la malédiction gardant endormi Yukimaru, a été levée. Tandis que parallèlement, Keith s’est transformé en monstre désormais visible par quiconque.

C’est ainsi une dualité d’éveils qui nous assaille au cours de Demon Tune Vol.4, tout en y voyant une paire de relations familiales mise en exergue. Avec d’un côté Koyukimaru et son père tiré de sa léthargie, enfin réunis pour sauver la ville maudite de Wizard City, voire plus globalement le monde. Et de l’autre Zeth, devant faire face à ce frère révélant enfin son vrai visage.

Cette opposition entre les questionnements familiaux d’une part et les affrontements d’autre part, s’amalgament tout au long de l’histoire. Mais l’amitié est tout autant au menu. Des facettes sentimentales, au sein desquelles les protagonistes puiseront, pour établir des stratégies. Délivrant un ton épique et humain. Reste à vous de découvrir jusqu’où cela les mènera.

Conclusion

Même si son terme reste ouvert à une suite, Demon Tune T4 conclue la franchise avec force, mais surtout de l’émotion.