Critique du manga La gameuse et son chat T3

Récemment lancée chez Doki-Doki, la série « geekat » de Wataru Nadatani déroule les épisodes telle une pelote sous les coups de pattes d’un.e félin.e. Comme le confirme déjà l’arrivée de La gameuse et son chat T3, traduit par Pénélope Roullon-Ishiara.

La gameuse et son chat T3

Kozakura a une grande passion dans la vie : les jeux vidéo ! Mais récemment, une seconde est entrée dans sa vie : Omusubi, un facétieux chaton. Si avant son quotidien se partageait entre les JV, le boulot, quelques heures de sommeil et de faibles tranches horaires pour le reste, comme les transports, tout change aujourd’hui. On n’accueille pas un gentil petit être comme ça, sans s’en occuper. Déjà que le pauvre reste seul à la maison la journée, pendant qu’elle travaille. Ce qu’on fait plus que déconseiller par ailleurs dans la réalité. Par conséquent, il n’a pas grand-chose à faire durant ce temps. Et dépensera son énergie quand la joueuse sera là. Tant en grimpant à l’écran, qu’en appuyant sur l’ordinateur en plein chat (forcément…) avec son équipe… Que la nuit lors des brèves plages de sommeil de la jeune femme.

Plus si jeune d’ailleurs, car approchant les 30 ans révolus. La fatigue se fait ainsi davantage sentir et il en devient tendu de raccourcir ses nuits. Bien qu’elle tente d’adapter son programme, mais tout ne se déroule pas prévu. Surtout qu’elle trouve un meilleur amusement avec le félin. Avant de se retrouver entraînée dans une incroyable quête vers ses jouets perdus. Une situation on ne peut plus réaliste. On a l’habitude de la vivre IRL, en dénichant à des endroits incongrus et limite impossibles d’accès les balles et autres.

Justement, ces gags crédibles renforcent l’humour de La gameuse et son chat T3. On en retrouve ainsi beaucoup, à l’instar de ceux également précédemment cités à propos de l’écran durant une partie de jeu vidéo. Ou encore marcher sur les touches du clavier. Des performances dont on a l’habitude aussi chez nous, entre notre chatte Nénette la geekette, férue du monde vidéoludique. Et Rita, adorant appuyer et dormir sur le PC. Autant souligner que le manga nous parle ainsi grandement.

Cependant même sans un tel lien, vous aurez de quoi être pris.e dans sa mignonne drôlerie. Notamment quand suite à une péripétie du point de vue de l’humaine, on apprend celui d’Omusubi. Avec en plus ce regard si innocent du chat, découvrant tout ce nouveau monde. Un environnement qu’il teste au passage, offrant parallèlement des indications et conseils, au travers de Kozakura et de sa senseï de l’animalerie.

Conclusion

Drôle et plus encore, grâce au réalisme de ses gags, et mignon par les expressions d’Omusubi, la lecture de La gameuse et son chat T3 s’avère un moment aussi incisif et mignon qu’un chat.