Critique du livre Fullmetal Alchemist Artworks

Déjà disponible au Japon et aux États-Unis (Viz Media) sous d’autres noms, l’artbook consacré à la licence d’Arakawa Hiromu s’octroie une sortie française sous l’appellation Fullmetal Alchemist Artworks. Permettant d’approfondir la dimension FMA que l’on connaît depuis quelques mois chez Kurokawa. L’éditeur nous faisant parallèlement profiter du manga en version rehaussée, avec Fullmetal Alchemist Perfect Edition. Ainsi que de ses romans, dans sa gamme KuroPOP, chez qui sort également ce livre traduit par Fabien Vautrin.

Fullmetal Alchemist Artworks

Ce dernier qui n’est pas vain, puisque l’on n’est pas en face d’un artbook conçu que d’images. Voire de simplement quelques précisions par rapport à telle ou telle correspondance, pour ce que l’on est en train de visualiser. Et afin de corroborer ce que l’on vous avance à propos de l’utilité de la traduction, l’on bénéficie d’un atout pas si courant chez ces ouvrages, à savoir : un interview de la mangaka concernée ! Un apport textuel qui fait grandement plaisir. Mais au-delà de cet aspect, l’on apprécie peut-être davantage encore la manière de montrer son travail. En nous détaillant sa ou tout du moins une de ses manières (on ne sait jamais elle en dispose sûrement de pléthore) de dessiner, au travers d’une œuvre complète. Ainsi qu’au niveau du matériel.

Insufflant l’envie de s’y lancer de son côté. Ne serait-ce que pour s’amuser, comme cela est notre cas. En revanche, l’on peut imaginer que cela deviendra une référence, un point de départ, un déclic de relance ou de changement de méthode, pour des personnes talentueuses (ndla : ou complètement catastrophiques comme moi), afin de viser une carrière dans l’illustration ou d’y perdurer. Par conséquent, il ne s’agit pas juste d’un ensemble de croquis et autres, pour épater la galerie. On en ressort véritablement avec un intérêt qui dépasse ce cadre et galvanise l’envie de prendre de quoi griffonner.

Fullmetal Alchemist Artworks

Bien entendu avant de gribouiller dans notre coin, l’on y réfléchira finalement probablement à deux fois. Tant sur quasiment 300 pages, notre rétine se régalera. Annonçant la honte totale pour nous si l’on tente de s’y mettre. Entre les couvertures dont vous connaissez sûrement au moins une partie si vous suivez nos chroniques de FMA. De même pour les pages couleurs, nous laissant songer que l’autrice est une alchimiste/magicienne. Qui plus est, la mise en valeur sur une telle qualité de papier et de rendu visuel, ne permet que de mieux les apprécier.

En marge de ce que vous avez peut-être vu dans les mangas, l’on bénéficiera de quantité d’inédits. Et forcément, cela fait la différence.
Toutefois, si l’on devait ressortir une préférence dans les thèmes des dessins délivrés, l’on avouera avoir une préférence pour les produits dérivés/illustrations promotionnelles. Non pas dans le sens que cet ensemble s’avère plus beau, intriguant ou autre. Mais, on ne sait vraiment pourquoi, cela s’avère systématiquement le cas. Et cela le devient tout autant ici. Plus exactement avec tout ce qui se rapporte à l’élaboration progressive d’un dessin. D’autant plus quand des détails rédigés nous donnent des indications sur les choix.

Conclusion

Enchaînant les illustrations de toute beauté, dans des domaines variés, Fullmetal Alchemist Artworks possède en sus une qualité qui ne pourra lui être échangée contre quelque chose d’une identique valeur. Son cours de dessin par Hiromu Arakawa !