À quelques jours du début de la Gamescom, Konami France nous a donné l’opportunité de tester la version de PES 2016 qui sera montée à l’occasion de ce salon. Comme à l’accoutumée, Konami avait décoré la salle de test en conséquence pour nous mettre directement dans l’ambiance, à coup de gazon artificiel, écrans incurvés et bonbon à volonté !
Des détails sur le jeu : PES 2016 était jouable sur PS4, seul contre le CPU ou en un contre un. Le seul mode de jeu disponible était le mode Exhibition avec une sélection de huit équipes, principalement du Championnat italien (Inter de Milan, AS Roma, Juventus de Turin, Fiorentina, Milan AC). Trois sélections nationales étaient également proposées : Allemagne, Brésil et France.
Premier constat : la refonte des menus, autant sur le plan graphique que dans leur structure. Il semble en effet que Konami soit passé au flat design et le résultat est à la fois sobre et très réussi. Quant à la structure, on y reviendra dans le détail lors du test du jeu, mais j’ai pu remarquer une simplification du menu tactique et des ajouts appréciables comme la possibilité de remplacer un joueur et de modifier son emplacement sur le terrain en une seule commande. De même, le changement de position est directement accessible dans le menu de remplacement, sans devoir aller dans un autre menu.
Après quelques parties à jouer seul contre le CPU, le temps de constater que le niveau de difficulté standard est assez faible, je suis passé à un peu plus de fun avec des parties contre un adversaire humain. Premier constat : la promesse est tenue au niveau de modélisation des visages de joueurs, ou plutôt des joueurs les plus connus. On se surprend à passer d’un visage à un autre pendant les ralentis pour constater la qualité du travail réalisé à l’aide du FOX Engine de Konami. On a beaucoup parlé dernièrement du visage de Neymar Jr. mais d’autres joueurs sont tout bonnement incroyables de réalisme (Pogba, Pjanic, Totti, Vidal…). D’autres sont par contre moins bien gâtés comme Payet qui continue d’avoir un visage ressemblant mais beaucoup moins détaillé.
Au niveau du gameplay, plusieurs constats qui risquent de nous demander du temps d’adaptation : tout d’abord et comme annoncé en juin dernier, les défenseurs se montrent en effet plus proactifs en essayant autant que possible de combler les vides et d’anticiper les passes, ce qui donne lieu à pas mal d’interceptions du ballon. Plus généralement les défenseurs sont assez présents et bien placés. Il va donc falloir maîtriser quelques gestes techniques pour s’en débarrasser efficacement !
Autre nouveautés assez déstabilisante de ce PES 2016 : la gestion des collisions entre joueurs. Là où dans les versions précédentes on pouvait appliquer une pression aux joueurs adverses pour récupérer le ballon, cette année il va falloir faire attention au niveau de sa trajectoire car les collisions sont très réalistes et occasionnent des pertes de balles. C’est assez rageant au début car ça donne lieu à des situation où deux joueurs tombent au sol et personne ne se saisit du ballon, mais je suppose qu’il va falloir apprendre à jouer avec ce comportement plus réaliste que celui des éditions précédentes. Dernière nouveauté : lorsque le gardien dégage le ballon, le joueur ciblé ne se met pas automatiquement à la réception de la balle et il arrive fréquemment que le dégagement du gardien lobe l’attaquant, et que le ballon finisse dans les pieds des défenseurs. Je vous avez prévenu : vous allez être déstabilisés !
Voilà ce que j’ai retenu de cette session d’une dizaine de matchs. Vous pourrez bientôt vous faire votre propre idée puisque Konami a annoncé aujourd’hui la disponibilité de la démo de PES 2016 dès le 13 août. Plus que quelques jours à attendre donc, quant à moi je guette avec impatience les annonces concernant les différents modes de jeu (Ligue des Masters, MyClub, etc.), qui devraient intervenir pendant la Gamescom.