Test du jeu de cartes Forks

En pleine campagne sur Kickstarter, Forks de Mark Stockton-Pitt, nous plonge également au travers de son jeu, au sein d’un univers financier. Un lien de cause à effet ?

Forks

Avant toute chose, apprenez que les cartes qui apportent des scenarii, ainsi que celles aux capacités spéciales, sont encore en cours de développement. Sachez donc qu’elles existent/existeront. Mais de par les changements qui auront lieu d’ici le financement participatif de Forks, voire la sortie du jeu, on ne fera que les survoler. Sans quoi l’on risquerait de vous confier des indications potentiellement très différentes de la version finale.

Les parties de base sont elles en revanche déjà parées au lancement. L’objectif sera de bien miser sur les compagnies, afin d’obtenir le meilleur score. Celle ou celui avec le plus haut résultat au bout de 3 tours, remportera la session. En sachant que l’on peut évoluer à 3 ou 4 de manière identique. Ainsi qu’en face à face avec 2 différences. D’abord retirer 8 cartes au hasard. Et constamment investir la carte du haut du paquet, suite au tour de la/le second(e) joueuse/eur. Au final, une sorte de troisième participant(e) fantôme.

Forks

Tout d’abord, l’on positionne la carte Fusion/Échanger du premier côté pour le tour de départ. Au début de chaque future manche, celle/celui venant de terminer dernière/iere choisit la prochaine face de cet élément. Fusion permet elle d’investir n’importe quelle carte de sa main alors que l’on vient d’en recevoir 2. Échanger offre l’occasion, suite à la récupération de 3 cartes,  de renvoyer l’une de ces dernières et de s’en accaparer une déjà investie sur la table. On continue la disposition, en mettant les 3 premières face visible sur l’espace de jeu. Elles deviennent les 3 premiers investissements. Puis l’on retire la carte qui suit sans la regarder.

Lors de chaque tour, la/le joueuse/eur en cours doit tirer les 3 cartes du haut du paquet. Elle/il sera seul(e) à pouvoir les regarder et devra en conserver une. Puis transmettre à la personne de gauche les 2 qui restent. Toujours sans les dévoiler aux autres. Celle/celui qui vient de les recevoir, en garde une pour sa main. Elle/il doit investir la dernière, en la posant face visible sur une carte de la même compagnie, au centre de la table. Ce(tte) participant(e) devient désormais celle/celui en cours pour le prochain tour. Où elle piochera 3 cartes, en sélectionnera une… Et ainsi de suite, comme l’on vient de l’expliquer…

Forks

La manche se termine quand il n’y a plus une seule carte dans le paquet. On classe alors les compagnies visibles dans l’aire de jeu selon les investissements qui y figurent. Les 3 premières étant placées sur une ligne supérieure et évidemment les 2 dernières en-dessous. On procède ensuite aux totaux des valeurs des cartes de sa main, en y incluant celles des compagnies du podium. Tout en y soustrayant celles de la queue du peloton. Si bien que selon ses mises, l’on peut se retrouver dans une situation négative. La/le pire score de chaque tour, voit sa/son détentrice/eur démarrer le suivant. Au bout de 3 manches, l’on additionne ses 3 résultats. Le plus haut score remporte la partie de Forks.

Venant dans son paquet orange pétant, on aurait presque pu croire que Forks ferait dans le financier funky. On n’en est quand même pas là. On retrouve néanmoins des coloris pour les diverses compagnies, qui évitent l’austérité. Auxquels s’ajoutent des logos bien pensés (service de plomberie, cabinet d’avocats…), pour renvoyer aux entreprises concernées.

Forks

Conclusion

Très tonique, Forks démontre que le thème de la finance peut s’avérer amusant en quelques instants, sans avoir à en passer par des tas de règles. On se prête facilement aux mises en pensant être plus rusé(e) que les autres, pour devenir la/le nouvelle/eau Kerviel du jeu de cartes !