Test du jeu de cartes Matchbreaker

Tandis que je parcours toujours le monde à la recherche du jeu de société Téléphone Secret / Electronic Dream Phone, Bill Northcott semble proposer une alternative avec Matchbreaker, bientôt en campagne Kickstarter. Aussi bien de par son thème, que son ambiance propre aux années 90.

Matchbreaker

Le principe de Matchbreaker est simple, puisqu’il est à l’identique le sens de la vie de nombreuses personnes : obtenir un maximum de rencards réussis. Ce qui rapportera des cœurs, les points délivrant la victoire. Dont la quantité nécessaire fluctue selon l’assemblée, puisque l’on peut évoluer de 2 jusqu’à 4. Si personne n’atteint le score requis, la partie se termine dans le cas où la pioche principale est vide. Ainsi que s’il reste moins de 3 célibataires à conquérir.

Chaque joueuse/eur aura un type de personne (pas de distinction entre femmes et hommes, ce qui est génial), ne misant que sur des traits de caractère. Ces 3 Traits, comme on les nomme dans le jeu, s’avérant la combinaison à retrouver chez les personnages, pour conclure et remporter leur(s) cœur(s). Cependant, ce trio sur chaque célibataire, évoluera en fonction des choix des participant(e)s. Avec des cartes Traits sous la potentielle conquête active, qui pourront se trouver face cachée ou visible. Demandant ainsi une certaine déduction, en plus de la dimension mémoire de Matchbreaker. Puisqu’encore faudra-t-il retenir ce que l’on sait, même qui se trouve face cachée. Ou peut deviner selon qui a joué, par rapport aux Traits qu’elle/il recherche. Ceux-ci étant face visible devant la/le joueuse/eur.

Matchbreaker

Lors de son tour, l’on devra effectuer 3 actions, parmi 5. Soit jouer face cachée une carte Trait ou signalant un drapeau rouge, vers la/le célibataire. La première devient l’un des traits de personnalité à faire correspondre à l’un des siens. Tandis que la seconde retira un cœur au personnage. Mais pour le moment, les autres l’ignorent. Pour le découvrir, deuxième action possible : révéler face visible une des cartes Traits de la/du célibataire. Tout le monde peut la voir et potentiellement y relever une correspondance. En sachant qu’à partir de là, on conserve ce Trait face visible. S’il s’agit d’un drapeau rouge, il n’est pas gardé comme Trait, mais en tant que malus comme précédemment évoqué. Tout du moins les prochains. Le premier sert de base pour les accueillir. Dès que l’un(e) obtient une valeur de 0 cœur, elle/il est défaussé(e). Comme les cartes qui lui étaient liées.

Afin de constamment dynamiser Matchbreaker, l’on peut aussi jouer des cartes Drama. Chacune avec son propre effet. Il est ainsi envisageable d’échanger un des Traits de son type, avec un autre de sa main. Ce qui peut tout changer et éventuellement permettre de faire correspondre avec un(e) Bachelor, votre triplette de requêtes. Mais l’on peut également échanger un de ceux d’un(e) adversaire, avec un de nôtre main, pour entraver son avancée. Que tous les Traits de la/du célibataire soient connus ou non, l’on peut procéder à une autre action : le rendez-vous. On y vérifie si les 3 correspondent aux nôtres. Si oui, on récupère sa carte et son/ses cœur(s). En cas de râteau, les Traits (devenus visibles) et le personnage ne bougent pas. Cinquième action, piocher une carte Trait ou Drama au hasard.

Matchbreaker

On le précisait en introduction et les motifs et autres couleurs vous le confirment, les années 90 ont appelé et elles veulent que vous leur rendiez leur jeu Matchbreaker ! Des sigles qui font plus que rappeler le générique de Sauvés par le gong/Saved by the bell. Ce à quoi il faut ajouter des illustrations hilarantes pour les célibataires, sans omettre la phrase qui souligne le caractère de chaque. Constamment drôles, à l’instar des cartes Traits.

Conclusion

Au sein d’une atmosphère portée par l’humour et une ambiance visuelle terriblement 90, Matchbreaker en profite pour faire travailler notre mémoire de manière amusante. Avec une bonne dose de déduction et de stratégie aussi bien pour s’aider, que pour piéger ses concurrent(e)s. Seconde option diabolique que l’on adore toujours.