Test du jeu de société Blowback

Vous vous souvenez sans doute de Wish You Were Here, casse-tête de The Enigma Emporium révélé l’an passé. Voici Khiara et Logan de retour, puisque dès ce mois de février vous trouverez leur nouveau projet, Blowback, en campagne de financement participatif.

Blowback

Comme son sous-titre Wish You Were Here Part II l’indique, Blowback n’est autre que la suite du jeu précédemment évoqué. On évitera donc toute révélation à son propos, nonobstant la véritable volonté de ses auteur(e)s de poursuivre l’aventure de manière scénarisée. Précisons qu’il est tout à fait possible d’y jouer, sans avoir touché à WYWH.

Bien que l’on ait résolu les énigmes de l’an dernier, on ne peut s’empêcher de songer à tout ce qui englobe cette affaire. Si bien que l’on se désintéresse des dossiers en cours et que l’on commence à effectuer quelques recherches sur un peu tout ce qui peut se rapporter à cette enquête, pourtant censée être loin derrière. Le livreur arrive et parmi le courrier, une enveloppe attire immédiatement notre attention de par l’écriture reconnue. On se jette littéralement dessus et y découvre un quintet de cartes postales. La première nous disant « … S’il te plait aide-moi une dernière fois ». Il n’en faut pas plus pour susciter notre envie.

Blowback

Le couple derrière Blowback le précise, vous aurez besoin d’Internet pour venir à bout du jeu. On en fait donc de même d’emblée. Une fois connecté(e), vous userez de vos propres compétences, ainsi qu’éventuellement de celles du Net. Voire d’indices confiés par The Enigma Emporium sur son site si vous n’y arrivez pas.

Sans trop vous en dévoiler, car le plaisir vient de par la réflexion et l’accomplissement, on peut vous dire que l’on retrouve une grande variété d’approches dans les mystères à décoder. On croise ainsi divers types de codes plus ou moins connus, dont des très réputés. Mais également des casse-tête touchant un peu à tout. Parfois à une autre langue dont il faudra user, parfois en prenant en compte pas juste les inscriptions mais aussi les couleurs…

Il faut tout autant constamment songer à mêler de multiples éléments d’une carte. Entre l’image du recto et la quantité d’informations au verso, on n’hésite pas à tout tester pour trouver des liens. Ce second côté mêlant timbres, mots réels, codes lettrés, chiffrés, texte à trous…

Blowback

Notons que le crowdfunding bénéficie d’un objectif étendu, The Copycat Files. Il s’agit d’un véritable ajout, avec 5 nouvelles cartes et leurs propres puzzles. Celui-ci s’atteint en accomplissant 5 buts, principalement sur les réseaux sociaux. De quoi aider ce bonus, sans même financer Blowback. On ne peut que vous conseiller d’y participer au moins de cette manière.

La qualité actuelle du contenu physique de Blowback est déjà de top niveau. Si bien que si elle évolue, vous savez déjà que ce sera pour l’élever davantage. Nul besoin pourtant, puisque le recto des objets bénéficie d’images de haute résolution. Permettant  d’admirer chaque panorama. Tandis que le verso est digne des cartes postales que l’on envoie à ses potes. Dans lesquelles on raconte notre love de vacances, une histoire sans lendemain.

Concernant les images, au-delà des sublimes clichés et montages, on ne peut qu’en souligner la diversité. En avoir plusieurs de similaires dans l’approche aurait amoindri l’impact. On retrouve ainsi du coloré londonien, des tons anciens parisiens, une sombre touche atmosphérique et spatiale… Cinq salles, cinq ambiances ! D’ailleurs chacune a réussi à nous mettre une chanson à l’esprit dès sa vision. De la pop rock anglaise énergique entre Blur et Staircase Paradox pour l’une, « La complainte de la butte » pour une autre, tandis qu’une 3e nous fait voguer dans des univers post rock ambiants…

Blowback

Conclusion

Aussi captivant que son prédécesseur, Blowback est une mine pleine de mystères variés, dans lesquels on adore se plonger en solo, tel un(e) détective privé(e) de série noire. Mais tout autant à plusieurs, lors d’une soirée d’enquêtes, dans une ambiance lugubre.