Test du jeu de cartes Crazier Eights: One Thousand & One Nights

Plus d’un an après son édition Camelot, on approche du Kickstarter de Crazier Eights: One Thousand & One Nights. On passe donc des légendes celtiques, à celles des mille et une nuits.

Crazier Eights: One Thousand & One Nights
Et oui, comme son nom l’indique Crazier Eights: One Thousand & One Nights se consacre aux aventures de Shahrazad au cours d’Arabian Nights. Notons de prime abord que ce nouveau deck peut être joué seul ou bien associé à celui déjà sorti. Les autres versions prévues par James Gray pourront elles aussi être ajoutées à ces 2 premières.

Crazier Eights: One Thousand & One Nights

Conçu pour 2 à 4 personnes, Crazier Eights: One Thousand & One Nights n’est rien de moins qu’un jeu d’élimination de cartes. Les siennes en l’occurrence. Celles-ci possédant diverses caractéristiques, elles pourront servir à empêcher les autres d’atteindre le but avant vous.

Chacun(e) tire d’abord 7 cartes et oui pas huit. Ce chiffre est important comme vous l’aurez deviné, se dévoilera par la suite. Lorsque l’on jouera une carte, elle déclenchera une habileté. Celle-ci se classera dans la catégorie Atout ou Événement. La première permettant de tenir sa capacité sur la durée et devra être éliminée par un(e) adversaire. La seconde consommera son effet instantanément, on s’en débarrassera donc dans la foulée. L’objectif restant de faire disparaître sa main, sachez que l’on ne pourra renvoyer une de ses cartes que si elle possède un rang identique ou le même chiffre, que celle en haut de la carte de défausse. Cette dernière restant face recto. Subtilité, si c’est un huit qui figure sur votre carte, vous pourrez aussi la retirer, tout en choisissant la prochaine couleur en jeu. De quoi demander celle ornant la majorité de vos biens.

Crazier Eights: One Thousand & One Nights

Le contenu des cartes sera vu différemment selon les goûts et les couleurs de chacun. Une partie du public préfèrera évidemment les références celtes, tandis qu’une autre ira plutôt vers la magie des nuits d’Orient. Bien que l’on apprécie ce que propose Camelot, on est toutefois davantage attiré par Crazier Eights: One Thousand & One Nights. Ceci pour la bonne et simple raison que l’on est plus adepte de cet univers. Sans même que cela concerne le jeu dont nous parlons.

On retrouve ainsi des représentations de la princesse Parizade, la reine Shirin, d’Aladdin, Ali Baba, de Ja’Far… Ainsi que celles de lieux, palais compris, et d’événements. Les images provenant à nouveau de plusieurs illustratrices/eurs possèdent un charme à l’ancienne. De quoi rester dans le ton que la licence délivre depuis ses débuts et qui perdurera sur ses futures sorties.

La qualité au toucher et celle d’impression s’avèrent excellentes, alors que l’on n’est même pas encore en face d’une édition définitive. On bénéficie en plus d’un dépliant recto/verso, sur papier glacé et en couleur. Le maximum a donc été fait pour les règles. Le tout vient dans une petite boite classique, souple mais assez costaude. Curieusement, elle semble tenir le jeu de façon moins étriquée que celle de Camelot.

Crazier Eights: One Thousand & One Nights

Conclusion

En délivrant un nouvel univers dans la série, Crazier Eights: One Thousand & One Nights élargit son public. Ceci pour notre plus grand plaisir, tant nous apprécions davantage celui dépeint ici. Toujours dans un mode d’élimination de cartes avec des tas d’effets, afin de relancer l’intérêt partie après partie.