On repart pour un, potentiel, super tour avec Monster Energy Supercross – The Official Videogame 6 ! La mécanique bien huilée entre Milestone et Feld Entertainment, ayant toutefois la lourde tâche de ne pas s’enrayer en enchaînant les épisodes annuels. Ce dernier se lançant à l’assaut des pistes PS5, PlayStation 4, Xbox Series X|S, Xbox One, PC Windows et Steam.
Un jeu énergisant
Bénéficiant des licences officielles du championnat de moto sponsorisé par la boisson énergisante, ainsi que de son décorum, on retrouve tout ce que l’on peut connaître si on le suit. Déjà en y prenant part, dans les 2 catégories de cylindrées, 250SX et 450SX. On pourra tout autant se lancer des affrontements face à l’intelligence artificielle, qu’en multi en écran partagé. Ou en ligne, avec fonctionnalité (super)cross-plateformes. En incarnant les avatars des véritables pilotes, en utilisant le matériel réel, au milieu des parcours de la saison…
Néanmoins, on a vite envie d’aller plus loin, en créant sa / son propre motard.e, en vue de devenir champion.ne. Au fur et à mesure des épreuves, en remplissant des défis (courses réussies, figures, départs en trombe…), on progressera avec des points d’expérience. Que l’on disposera via un arbre de compétences, pour se trouver déjà dans une sorte de RPG. Vous comprendrez par la suite que la notion JDR se prolonge.
Une évolution pas à pas, évitant la lassitude en étant trop fort.e d’emblée, fonctionnant très bien. Une facette couplée aux difficultés. Monster Energy Supercross – The Official Videogame 6 s’ouvrant à quiconque, il reste possible de s’y lancer dans un mode hyper facile. Avec des aides où carrément le bolide avance. Par conséquent notre impact n’y est que faible.
On privilégiera les duretés supérieures, afin de gérer les prises de virages, freinages, retombées au sol, poids à gérer entre machine et humain.e… L’amusement tirant profit de la technicité et de l’analyse du terrain. Aspect à appréhender au sein de la Supercross Academy, conseillé.e par Jeremy McGrath. La technique, c’est également la mécanique ! Les possibilités restent très poussées, afin de personnaliser son engin, via énormément de détails et de pièces. Attention également dans la carrière, à faire avec les blessures.
Supercrôle Playing Game
L’avènement de mondes ouverts dans les simulations sportives, a grandement bouleversé la donne. Sur MES6, en marge des courses se succédant, on découvre un massif Supercross Park, utilisable en solo et à plusieurs. Au sein de celui-ci, la liberté nous est offerte de vaquer à nos occupations, s’éclater sur son dénivelé et mêmes ses dénivelés et accessoires multiples, entre les 5 aires le constituant.
Si l’on y trouvera également des circuits, changeant donc radicalement de ceux officiels, on aura en outre droit à plein d’objectifs annexes. On se croirait dans un jeu de rôle, sur notre deux-roues, à tenter de dénicher la totalité des objectifs de cette épopée. Un mode vraiment plus que rafraîchissant entre 2 compétitions. Le plaisir à y passer du temps est là.
This is the rhtyhm of the supercross
Si le Supercross Park dont on vient de traiter est très bon manette ou guidon en mains, un tel univers l’affuble également de son unique réel point faible : l’aspect visuel de cette partie ! Forcément, le travail est différent de celui pour les circuits fermés, sans besoin de détails lointains.
Cela n’a en revanche aucune incidence sur l’expérience. La jouabilité est extra, les graphismes au niveau des véhicules, de la personne l’enfourchant et des pistes également….
Même les bruitages réalisent un très bon boulot. Bien qu’on ne les laissera pas systématiquement, car les vroum et broum, c’est comme dans la réalité : pas ce qu’il y a de plus funky ! Contrairement aux commentaires, plutôt prenants. Les fondu.e.s de motocross auront plaisir à les retrouver. Notamment par les conseils de Jeremy McGrath.
Conclusion
Milestone débride toujours plus sa série et continue de le faire avec Monster Energy Supercross – The Official Videogame 6 ! Aussi bien dans la personnalisation, que dans le solo et le multi, y compris local. Ce dernier point trop délaissé par les jeux de course, a su particulièrement nous faire vrombir.