Chronique Jeu Vidéo Process of Elimination Deluxe Edition

Décortiquons, voire écartelons la nouvelle sortie de Nippon Ichi Software et NIS America, Process of Elimination, sur PlayStation 4 et Nintendo Switch ! Une véritable enquête de notre part, afin de savoir si le studio est coupable d’une très bonne production, entre investigation et jeu de rôle.

Process of Elimination Deluxe Edition

Le plus grand des détectives assassins

L’Alliance des Détectives, le top du top des enquêtrices et enquêteurs du globe, à fort à faire. Un.e tueuse ou un tueur en série, connu.e. sous l’identité du Duc Écartelé, pouvant s’avérer une feinte sur son genre, terrorise la population. Et pour cause ! Déjà au-delà de cents meurtres pour ce.tte psychopathe, nous réservant encore bien des surprises.

Le lycéen et détective en herbe Wato Hojo que l’on incarnera, se retrouvera par un hasard assez spécial, voire flippant, mêlé à cette importante troupe. Il s’agira donc désormais de lever le voile sur la ou le coupable, dont on découvre qu’iel figure parmi la bande. Une aventure entre peur et humour, sur l’inquiétante et bien nommée île de Morgue.

Process of Elimination Deluxe Edition

C’est mademoiselle Sakura avec la clef anglaise dans le salon

Afin de procéder à l’élimination des innocent e.s, avant que l’ennemi.e du pays ne procède à leur élimination d’une autre manière, on en passera par 3 grands systèmes de jeu. Dans un premier temps, la facette visual novel nous entraînera vers énormément de dialogues pour notre enquête. Avec des décisions à prendre, permettant d’obtenir des embranchements différents. Attention, les textes étant en anglais, en tant que jeu narratif principalement, les comprendre reste primordial.

La deuxième phase nous emmène investiguer sur le terrain, via de plus en plus de lieux au sein de l’île et son manoir. Selon les situations, les détectives nous accompagnant changeront. Et on leur confiera des indications, en souhaitant qu’iels les suivent. Ceci en vue de farfouiller à la quête d’indices, cependant avec une durée limitée de tours. Cette séquence d’enquête possède en outre une saveur jeu de rôle. Les membres possédant des caractères et capacités varié.e.s, les rendant plus ou moins utiles selon les moments. Tout comme l’association de certains personnages, faisant grimper des statistiques.

La troisième mécanique, nous passera en mode déduction. À nous d’effectuer les choix idoines, afin d’obtenir de meilleures notes. Aspect important, pour les rapports envers nos comparses.

Process of Elimination Deluxe Edition

Preuve de collection

Parallèlement aux sous-titres en anglais, on bénéficie de passages doublés en japonais, du niveau des meilleurs animes d’enquête pour porter l’histoire de Johana Kento. Les rebondissements en profitent, au même titre que la bande son.

Les morceaux rock électro restent toutefois plutôt passe-partout. En revanche, ceux plus doux ou inquiétants instrumentaux composés par a_hisa, nous transportent dans cette atmosphère si spéciale. Idem à propos de Kotonoha, composé par Ikumi Aoyama et chanté par Anzu Suzuki. Un ensemble à retrouver au sein de la bande originale dématérialisée, disponible dans la Process of Elimination Deluxe Edition.

Cette dernière dispose aussi d’un mini artbook. Les graphismes du jeu détiennent d’ailleurs deux salles, deux ambiances, pour coller à ces styles ludiques. Le visual novel figure dans le classique, avec de sublimes artworks pour les personnages de Katsumata Mio. Tandis que celle de fouilles se joue en 3D isométrique, assez mignonne.

Process of Elimination Deluxe Edition

Conclusion

L’intrigue pour savoir si Process of Elimination Deluxe Edition s’avère une aventure d’enquête de qualité, est vite résolue. Le verdict lui est plus que favorable, avec sa triple approche convaincante, dans un milieu très prenant par sa dualité inquiétante et humoristique.