Chronique comics Far Cry Le rite initiatique

Au travers de Far Cry Le rite initiatique (Black River) de Geraldo Borges (illustration), Bryan Edward Hill (scénario), Michael Atiyeh (coloriste) et traduit par Anaïs Papillon, rend en quelque sorte hommage à des méchants cultes de la saga d’Ubisoft. En « quelque sorte », car évidemment un hommage à de telles monstruosités, est différent de celui de gentil.le.s héroïnes et héros.

Far Cry Le rite initiatiqueQuoi de mieux pour nous conter la légende des méchants que l’on adore détester, que d’en laisser un s’en occuper ? En l’occurrence, El Presidente, Antón Castillo, vedette de Far Cry 6. Il embarque ici son fils Diego à l’occasion de ses 13 ans, dans une aventure de celle qu’on n’oublie. Un véritable évènement entre un fils et son père en guise de cadeau d’anniversaire. Un choix intéressant, mais à la fois rapidement flippant dans les thèmes évoqués de manière nébuleuse. Ainsi que du fait que les 2 partent vivre cette expérience dans la jungle.

Tout au long de ce rite initiatique basé sur sa foi, ses convictions, son padre lui conte les histoires de mythiques meneurs. Ceux que vous avez potentiellement affrontés dans les jeux vidéo. On y retrouve Vaas Montenegro, Pagan Min et Joseph Seed, de leurs origines, jusqu’à leur terme. En passant par leurs faits de gloire, pas nécessairement très sympathiques. L’adolescent saisira-t-il ce qu’il souhaite lui inculquer ? Et, mieux encore, rester sur ce en quoi il croît et non se laisser manipuler. Néanmoins, la relation filiale en souffrira-t-elle et pourra-t-il continuer à lui faire confiance ?

Le trait de Geraldo Borges et les coloris de Michael Atiyeh, accentuent la facette mature et sérieuse des propos. Une dureté dérivant vers la folie et la violence, lors des séquences nous dévoilant les 3 protagonistes susnommés. Avec des moments vraiment chauds et destructeurs, s’opposant au trait dur des séquences familiales.

Conclusion

Les accros des divers épisodes vidéoludiques se régaleront durant Far Cry Le rite initiatique. Avec des thématiques intéressantes, intrigantes, se mêlant à « l’ode » aux anti-héros de la série.