La grande confrontation approche, mais il reste encore quelques éléments à débloquer pour que les forces en présence soient en pleine possession de leurs moyens. À moins que certaines ne trépassent au cours de Power Rangers Unlimited – Power Rangers T3 (Vestron), de Ryan Parrott et Rachel Wagner (scénario), Francesco Mortarino et Moisés Hidalgo (dessin), Raúl Angulo assisté de Jose Enrique Fernández (couleur), JoIgor Monti (couleurs), Dan Mora (design pour Drakkon, Empyreals et Eltarian) et Matteo Scalera (couverture) avec aux couleurs Moreno Dinisio. Le tout à la traduction d’Arnaud Gouteron, gérant aussi le lettrage, originellement d’Ed Duckeshire.
Les Omega Rangers ont beau avoir pu sauver certaines personnes et les embarquer vers Safehaven en guise de terre d’accueil, les Empyreals ne sont pas l’unique menace latente. Toutes les populations n’ont pas eu un comportement digne dans leur histoire, même récente. Alors quémander désormais de l’aide, pour se retrouver au milieu de peuplades qu’elles ont auparavant décimées, a de quoi raviver des tensions. Particulièrement chez les rescapé.e.s de planètes ayant subi de véritables génocides, de la part ici des hartunien.ne.s.
Notre trio devra ainsi régler ces problèmes internes, surtout Zack. Tandis que Trini aura besoin d’accomplir une quête introspective, dans son lien avec l’émissaire jaune. Tout en faisant avec les conseils de Drakkon. Presque sympathique d’ailleurs avec elle, tandis qu’il asticote sempiternellement XI et Jason. Réussira-t-il à les pousser où il le souhaite, pour retrouver sa liberté ? Ou a-t-il un autre plan en tête ?
Ce volume nous touche spécifiquement, puisqu’il revient en outre sur la genèse de Yale. Le titanesque félin qui, malgré une vie rude depuis sa naissance, n’a jamais perdu son grand cœur. Et de coeur il en sera justement nécessaire, face au défi les attendant en frontal ! Avec parallèlement, une lourde décision à prendre. Pouvant permettre d’amoindrir la force des Empyreals.
Toutefois l’acte n’est pas anodin. Du genre que Lord Drakkon n’hésiterait pas à commettre. Tout en insistant sur la faiblesse des Power Rangers, incapables d’en faire autant. Dans le but toujours de les pousser dans leurs ultimes retranchements. Des sermons habituels qui pourraient avoir cogité dans leurs esprits, afin de changer de méthode ?
La place confiée à Yale, offre des moments visuels, aussi forts que les émotionnels ressentis par son histoire. Niveau dessins, en marge des couvertures d’épisodes par Matteo Scalera avec Moreno Dinisio et celles de Gerald Parel, on découvre une nouvelle galerie. Avec des ouvrages de Daniele Di Nicuolo et Walter Baiamonte, Goñi Montes, Rian Gonzales, Mirka Andolfo et Yejin Park.
Conclusion
La situation est mal embarquée pour l’équipe voyageant dans l’espace, tout au long de Power Rangers Unlimited – Power Rangers T3. Avec des maux profonds, au-delà des ennemis principaux. Un numéro par ailleurs démentiel, avec l’impact de Yale !