Chronique jeu de société Gasha

Si vous aussi vous avez galéré et pesté contre ces machines à boules, ne vous donnant le joujou, gadget ou la friandise tant convoité.e. à travers la vitre, voilà peut-être l’occasion de vous apaiser. Gasha (Bankiiiz Éditions/Blackrock Games) de Jason Levine, illustré par Christine Alcouffe et Miguel Coimbra, nous plongeant dans cet univers magique et à la fois frustrant des gashapons. Y reviendra-t-on systématiquement là aussi ?

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Tout comme dans la réalité, ce jeu démontrera qu’avoir des gashapons c’est bien. Mais compléter des collections c’est mieux ! Enfin dans le décompte des points, la balance peut pencher différemment si vous détenez beaucoup de simples cartes gasha. Mais nous y reviendrons plus tard. Les 2 à 6 collectionneuses/eurs débuteront par une main de 4 cartes gasha. On en retrouve bien sûr de diverses sortes. Mais ce qui s’avère particulièrement intéressant, s’avère de voir figurer au dos, des indications sur ce que telle carte peut délivrer. Entre plusieurs éléments montrés. Une technique commerciale bien connue du milieu, avec beaucoup d’arnaques mais pas ici. Et ainsi nous inciter à choisir unetelle plutôt qu’une autre, dans les pioches lors de notre tour de jeu.

On évoluera ainsi à tour de rôle, lors d’une succession de manches. Avec à chaque fois une action à accomplir parmi 2 : prendre 2 gashas, comme on vient de l’évoquer. Ou envoyer en défausse ses gashas correspondant à la requête d’une des 4 cartes collection de la rivière. Des atouts pour rassembler davantage de points. Par ailleurs, dans le cas où on réussit à associer 2 collections qui arborent une moitié de ticket, on se saisira d’un jeton bonus. Et d’un gasha si les moitiés sont du même coloris. Les bonus étant face cachée, on en découvrira la nature qu’après récupération. Jouer un nouveau tour immédiatement, récupérer 2 gashas suite au gain d’une collection ou encore un bonus de 3 points au terme de la session.

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Chaque bonus ne fonctionne qu’une fois et pour cause. Quand il n’y en aura plus, sachant qu’usuellement on joue avec 5 à 2 puis le double de jetons par rapport à la quantité de participant.e.s, la conclusion sera enclenchée. Avec la personne en question qui terminera sa séquence. Suivie d’une ultime phase pour l’ensemble de la tablée.

Ce qui peut également arriver si la pile de cartes collection est épuisée. Ou s’il devient impossible de former 4 pioches gashas. Aspect rare, puisque ceux envoyés en défausse reviennent en jeu. Il faudra en stocker un maximum pour que cela se produise. Approche envisageable comme nous vous le confions, pour engranger des points. Un par gasha, ainsi que bonus gashas non employé. Et si jamais égalité il y a par rapport au total de toutes les voies abordées pour marquer, les jetons possédés vous départageront.

gashaAu-delà du jeu, l’attraction fonctionne, à l’instar des vrais gashapons, par ses lots. Christine Alcouffe et Miguel Coimbra nous régalent de mignonnerie dans leurs représentations, entre kitsune, radis, magical girl, robot…

Conclusion

Avec un univers dont on n’a pas l’habitude de son exploitation dans le jeu de société, alors qu’il s’inscrit plus que jamais dans une identité jeu de collection, Gasha amuse autant par ce lien si concret, que par son système.