Chronique jeu de société Saint Seiya DeckBuilding

Avec la récente sortie de l’extension Saint Seiya DeckBuilding Poséidon, faisant suite à celle Asgard, il s’agit du bon moment pour revenir sur le jeu de base, sorti chez Yoka by Tsume. Avec l’alliance de la cosmo-énergie de Maxime Babad et de Nicolas Badoux, afin de porter l’œuvre de Masami Kurumada au travers de Saint Seiya DeckBuilding. Un jeu pour lequel on aura envie de partir à l’attaque, tels Les Chevaliers du Zodiaque ?

Saint Seiya DeckBuilding

Bref passage en position subjective : ayant dans une autre vie, en un autre lieu, chroniqué ce jeu sorti en 2018, j’ai privilégié de ne vous proposer ici une critique ultra complète. Puisque cela n’aurait rien apporté de nouveau, voire ennuyé les connaisseuses/eurs de mon avis. Les autres en apprendront j’espère assez quand même. Bien qu’on ne se plongera, contrairement aux habitudes, profondément dans son système. En revanche si on a l’occasion d’écrire des articles sur ses extensions, vous recevrez une tempête de mécaniques détaillées et il ne s’agira d’une illusion du rédacteur.

Avant d’éventuellement rejoindre le froid éternel, puis les profondeurs marines, Saint Seiya DeckBuilding s’articule lui autour du premier grand arc. On retrouve ainsi nos 5 chevaliers de bronze les plus célèbres. Mais également l’autre quintet bronzé, les chevaliers noirs, ceux d’argent, les 12 d’or et ceux d’acier. Ainsi que ces fichus jaloux de l’île d’Andromède et même des chevaliers sans constellation et d’autres personnages. De quoi retrouver la fratrie Docrates/Cassios.

Le but étant de posséder l’équipe la plus forte, lorsque les flammes de l’horloge se seront éteintes, afin de l’emporter face à son ou ses adversaires. Effectivement ses, car le jeu propose d’évoluer jusqu’à 5. Chacun.e incarnant l’un des fidèles représentants d’Athéna, entre Shiryu, Ikki, Shun, Hyoga et Seiya. Ceux-ci ne s’affrontant comme lors des débuts des CDZ, mais combattent chacun de leur côté les divers personnages. Avec pour but de les rallier à leur cause, en vue de constituer un escadron plus puissant que celui des autres participant.e.s comme signalé précédemment.

Saint Seiya DeckBuilding

Le contenu de Saint Seiya DeckBuilding a de quoi émerveiller dès le déballage du coffret. Telle l’ouverture de sa Pandora Box laissant sortir son armure. Cela brille de partout, au propre comme au figuré. Car la qualité des éléments est d’un haut niveau visuel, tout autant que dans le matériel. Sans omettre la profusion de ressources : cartes, jetons, tapis ou encore horloge.

Concernant la brillance évoquée, elle vaut également pour les cartes elles-mêmes. On découvre ainsi 250 cartes, l’intégralité profitant d’un effet brillant. Ce qui en jette sur les illustrations, où l’on reconnait la patte de l’adaptation en anime de Shingo Araki. Au prix du jeu, on verrait un peu partout ailleurs une boîte ne comprenant que celles-ci et rien d’autre. Et encore, il y aurait sûrement moins de cartes. Plus encore, celles-ci provenant d’une énorme licence, on sait que le coût d’achat augmenterait. La surprise n’en est que plus grande, dans le bon sens du terme.

Saint Seiya DeckBuilding

Notre cosmos n’est pas le seul à brûler dans Saint Seiya DeckBuilding. Les flammes de l’horloge du sanctuaire également. Cela touche énormément les féru.e.s de la licence. Le symbole s’avère fort et nous frappe d’emblée. Plaisir immédiat. Tout en nous plongeant davantage dans l’atmosphère de la menace du Grand Pope sur Athéna et le monde. Au-delà de ces faits, elle s’avère déjà jolie, mais surtout pas gadget. Son originalité aimantée, permettant de placer les flammes sur les encarts de chaque maison des chevaliers d’or. De manière à les éteindre heure par heure. Ou plus exactement ici, tour par tour.

Gros atout également, le tapis. Rares sont les jeux à en proposer un directement. Ou alors il s’agit d’un simple papier glacé, voire il est à acquérir dans une édition prohibitive. Ici, on reste en-deçà des 35€, avec un tapis en néoprène. Les cosplayeuses/cosplayers nous lisant connaissant le coût, se rendant compte de l’affaire. Celui-ci étant au passage superbement décoré dans l’univers des chevaliers du zodiaque.

Saint Seiya DeckBuilding

Ceux que l’on incarne justement, sont représentés par des jetons. Effectivement vu le coût, on ne s’attendait à des Myth Cloth, toutefois on reste déjà étonné.e.s du rapport qualité/prix, tant il surpasse ce qu’on croise habituellement. On y retrouve une illustration double-face, représentant le héros incarné.

Conclusion

Assurément, Saint Seiya DeckBuilding ne s’est reposé sur les lauriers de la saga. Sa construction de deck est solide dan son système de jeu, tout en y apportant ses propres touches. Ce à quoi s’ajoute la fureur de son contenu physique, venant accroître l’ambiance et nous toucher par sa beauté.