Chronique jeu de société Subbuteo Olympique de Marseille

Au-delà de ses qualités ludiques, la saga Subbuteo doit également son succès à toutes les équipes qu’elle a pu inclure dans son jeu. Et vous aurez deviné celle du jour, avec le Subbuteo Olympique de Marseille, qui entre dans le stade de Megableu.

Subbuteo Olympique de Marseille

Cet atout de nations et clubs figurant officiellement chez la licence, se fait plus fréquemment au travers de coffrets individuels, contenant la formation. Parfois on bénéficie du jeu complet, comme cela est le cas avec ce Subbuteo Olympique de Marseille. Approfondissons d’ailleurs immédiatement tout ce qui se consacre à la patte marseillaise. Avant tout par la boîte, sans réels joueurs, mais des figurants en tenue complète pour l’un. Alors que le second arbore un équipement d’entraînement. L’Orange Vélodrome est aussi présent, avec des sponsors, à l’instar de la tunique. En outre, on retrouve les annotations et l’autocollant produit officiel de l’Olympique de Marseille.

L’emballage est réussi, mais la confirmation d’un bon produit dérivé viendra de l’intérieur. On retrouve 2 équipes, avec les tricots, culottes et bas, qu’on a pu évoquer précédemment. D’un côté du blanc et bleu ciel, avec les véritables éléments à domicile. De l’autre, du bleu marine mais non estampillé olympien. La réalisation est de haut niveau et si vous êtes fadas du club phocéen, vous serez conquis.es. A contrario, si vous ne pouvez les voir en peinture, voilà l’occasion de leur infliger de sévères défaites. Ses figurines disposent en outre de la dernière technologie du jeu. En l’occurrence, une flexibilité permettant de les pencher. Aidant par la même occasion à les rendre moins fragiles. Même quand un pied marche malencontreusement dessus, car tout le monde ne regarde pas où on les installe…

En marge de l’aspect licencié, le Subbuteo Olympique de Marseille conserve l’essence du système de jeu. Étant donné qu’il reste identique au Subbuteo France – Belgique, on ne va tout préciser à nouveau. Cette précédente critique s’avérant très détaillée, vous risqueriez de vous croire sur ESPN Classic Sports. Néanmoins, nous aborderons davantage que les grandes lignes, de touche évidemment. Le principe reste évidemment de s’affronter à 11 contre 11, dont un gardien de but pour chaque formation, sur 2 périodes respectives de 10 minutes. Potentiellement avec des prolongations, puis des tirs au but, en cas d’égalité. Justement la formation, peut s’établir de la manière que vous désirez avant le coup d’envoi. Suite à quoi la personne en charge, le principe perdurera tout au long de la partie, conservera la possession tant qu’elle réussira à transmettre le ballon à un de ses équipiers ou à dribbler.

Le déplacement des joueurs ne s’effectue qu’en propulsant celui concerné, via l’ongle de l’index de son choix. Pas de soutien du pouce, ni de poussée truquée… Toutefois, on ne peut enchaîner que 3 séquences d’affilé du genre avec un même personnage : dribbles, passes et tirs compris. En donnant la balle à un équipier, celui-ci bénéficie désormais du même effet, mais peut bien sûr la confier avant. Même en une-deux, celui la retrouvant déjà, ayant à nouveau droit à son trio de propulsions. Bien sûr, on ne touche le ballon soi-même, hormis lors des remises en jeu pour le resituer. En revanche si la manipulation n’est pas autorisée, mauvaise propulsion comprise, vous écoperez d’une faute de main. Et l’opposition bénéficiera d’un coup franc ou d’un pénalty, si dans la surface de réparation adverse.

Toute erreur dans le jeu, comme bouger ses footeux alors que vous ne le pouvez, sera sanctionnée. Confiant la sphère à l’autre, on redouble ainsi d’attention par rapport à soi-même et notre rival.e. Tant pour ne pas se tromper, qu’afin de remarquer si elle/il se plante ou tente volontairement de tricher, pour se la jouer footballeuse/eur professionnel.le. De même à propos des hors-jeu avec, comme dans la réalité, la nécessité que 2 joueurs adverses figurent encore entre notre élément recevant la passe et le but de l’opposant.e.

Les cages dans lesquelles on fera en sorte de marquer, avec la condition de se trouver entre celles-ci et la ligne de tir de la moitié de terrain adverse, qui se trouve entre la médiane et la surface de réparation. Si on tire de plus loin, on perdra le ballon. Espérons dans ce cas qu’il touche un équipier, pour le transformer en passe. Attention, entre chaque jet, notre rival.e bénéficiera de l’opportunité de nous gêner en envoyant de la même manière un footballeur, pour obstruer le passage. Mais on peut jouer plus vite qu’elle/lui. Et la/le perturber, pour qu’elle/il touche un nos athlètes avec le sien ou encore qu’un de ses joueurs touche le ballon. Une faute serait sifflée et un coup-franc accordé à l’attaque.

Cette dernière qui peut aussi s’emmêler les pinceaux à force des mouvements et la rapidité dont elle essaiera de faire preuve. Une faute pourra aisément tomber ou encore projeter un de ses sportifs ou le ballon sur la défense. Qui le récupèrera ainsi. La tactique attaque/défense est également mise en exergue lors des remises en jeu, avec plus ou moins déplacements autorisés auparavant. Une réflexion maligne pour s’en sortir au mieux sur l’action suivante.

Conclusion

La stratégie millimétrée et pourtant tellement simple d’accès, fonctionne toujours avec brio ! On entre sur le terrain, avec sa stratégie devant évoluer au fil du temps et le besoin d’une adresse associée à une concentration de chaque instant. Et en plus via le Subbuteo Olympique de Marseille, on a plaisir à faire grandir ou débuter sa collection d’équipes. Facette aussi attractive que le jeu en lui-même.