Lors de l’annonce du nouveau jeu de Square Enix peut-être que, comme pour nous, le titre a provoqué un flash dans votre esprit. Vous faisant repenser à ce jeu Nintendo DS, sortant de l’ordinaire. C’était il y a quasi 15 ans, avec un Shibuya resplendissant aussi IRL, loin d’être encore si réputé en Occident. Quelles seront donc nos sensations à son sujet, avec le retour de la franchise sur Nintendo Switch, PS4 et bientôt PC, sous l’appellation NEO: The World Ends with You ?
Reap me my friend
Suite du premier épisode, même si quelques années se sont également écoulées dans l’histoire, précisons d’entrée que dans le cas où vous n’avez joué à celui sur DS ou son adaptation sur Android ou encore Switch, aucun souci ! En revanche s’en occuper au préalable vous apportera beaucoup à propos de la genèse, d’un certain personnage à contre-courant de son ancien caractère…
Le mortel jeu se déroulant à Shibuya fait lui à nouveau rage. Cette fois, les Reapers du monde d’en bas, laisseront une semaine non pas à des duos, mais à des équipes plus larges, afin de remplir des missions. Et accessoirement, d’éviter de se faire tuer. L’escadron N1 au terme des 7 jours verra son souhait se réaliser. Tandis qu’on préfère ne pas dire ce qui arrivera à la dernière. D’ailleurs on ne pourra pas vous révéler grand-chose. Car si NEO: The World Ends with You délivre une profonde histoire d’Akiko Ishibashi et parle beaucoup, digne d’un visual novel dans ces séquences avec sous-titres français, elle se montre si importante, troublante et emplie de surprises, qu’il ne faut en confier davantage.
Sachez juste qu’on débutera en incarnant Rindo, en compagnie de son pote Fret. Le duo progressivement verra des membres rejoindre l’escouade. Néanmoins au sein de cette compétition dont on ne sait quasi rien et surtout pas pourquoi on y atterrit, les autres participant.e.s, y compris dans notre camp, sont peut-être les pires dangers…
Toi aussi collectionne les pin’s parlant combattants
Justement, l’esprit d’équipe s’avèrera l’un des principaux axes de l’aventure. Les liens entre les compagnon.ne.s d’infortune se tisseront tout au long d’à peu près chaque action. Dans la grande richesse de dialogues, sur le terrain avec une jauge de santé commune, le gain d’expérience, ce qu’on dépensera dans les moult restaurants de la carte… On adore habituellement les facettes de ce genre dans les RPG et NEO TWEWY y prête assurément attention. Et avec brio, tant tout impacte cette donne et la rend ainsi crédible. D’ailleurs à force d’y dépenser ses points, les restos et boutiques proposeront des mets et objets encore plus intéressants.
Lors des explorations, les pouvoirs psychiques de chaque aideront à venir à bout des quêtes. Entre réveiller la mémoire des gens ou encore des endroits, l’emploi idoine de tel ou tel pouvoir débloquera de nébuleuses situations. Mais aussi déclenchera l’apparition d’ennemi.e.s par des scans, que notre formation affrontera grâce aux capacités octroyées par les pin’s (ou badges). Cependant, une seule se coordonnera à une touche d’action. Attention donc à nos préparatifs. Ainsi qu’au mix entre fatigue empêchant de cogner et enchaînement entre les protagonistes, afin de bénéficier de bonus par notre cadence et notre groove.
Cel Shibuya Lifestyle
On l’évoquait en introduction, Shibuya s’avère désormais moins mystérieux pour le monde entier. Par conséquent, certaines originalités ne le seront forcément plus dans cette folie. Toutefois, elles se retrouvent contrebalancées par la passion désormais débordante autour du quartier nippon, pour susciter un plus fort intérêt. Malgré l’évolution de l’endroit dans la réalité, avec cette facette déjantée et mystique, moins commercialement mondialisée.
En revanche durant NEO: The World Ends with You, l’impact ne perd rien de sa saveur. Une folie récréative, des looks explosifs et innovants de partout… L’ensemble mis en valeur par l’identité cel shading du jeu, elle-même démentielle. Avec des coloris pétaradants et des crayonnés offrant des styles originaux et accrocheurs, signés Tetsuya Nomura, Gen Kobayashi et Miki Yamashita. Ainsi que par les musiques composées par Takeharu Ishimoto, avec divers artistes mêlant rock, punk, metal, hip hop, électro…
Conclusion
Très stylé et groovy dans ses graphismes et ses batailles, NEO: The World Ends with You propose en parallèle une passion pour les liens sociaux et un mystérieux scénario. Rendant nos aventures continuellement suspicieuses, par rapport à nos partenaires et l’organisation du jeu dans le jeu.