Chronique jeu vidéo Rhapsody – Marl Kingdom Chronicles Deluxe Edition

De récentes compilations de NIS America, ont permis d’en apprendre davantage sur le passé de Nippon Ichi Software. Avec des titres non sortis en Europe ou seulement lors de portages, mais pas en grandes pompes. Via l’importance du studio prise dernièrement auprès du public occidental, ce sont deux jeux supplémentaires qui composent Rhapsody – Marl Kingdom Chronicles Deluxe Edition, disponible dans les bacs Nintendo Switch et PlayStation 5.

Rhapsody - Marl Kingdom Chronicles

Rhapsody le retour de la revanche

En ayant acquis la compilation Prinny Presents NIS Classics Volume 3, vous disposez déjà de Rhapsody – A Musical Adventure, soit le premier épisode de la série. Bien sûr, on peut sans mal jouer à ses deux suites, formant Rhapsody – Marl Kingdom Chronicles. À savoir : Rhapsody II – Ballad of the Little Princess et Rhapsody III: Memories of Marl Kingdom.

Les épisodes détenant de forts liens se complétant, sans s’avérer une unique histoire continue en 3 fois, mieux vaut toutefois les terminer dans l’ordre. Son avancée étant conçue comme telle. L’édition spéciale contient elle en sus, un mini-artbook et un poster double-face.

Rhapsody - Marl Kingdom Chronicles Deluxe Edition

 

Un jour je viendrai vers mon prince

Pour faire souffler un vent de fraîcheur suite aux aventures de Cornet, c’est à sa princesse de fille que les lumières seront cette fois laissées. Kururu a le cœur en fleur et compte bien faire comme sa mère, en allant braver les dangers. Dans le but de, non pas vraiment sauver l’univers, mais trouver un mec.

Sûrement un prince de luttes, car malgré le ton enjoué et même coquin dans certaines galéjades, Rhapsody II – Ballad of the Little Princess nous mènera au devant de nombreux affrontements. Néanmoins pas pour rien, car c’est au milieu d’une une course à l’obtention d’un artefact, offrant la jeunesse éternelle, entre les familles Arkujo et Marjoly, que se retrouve notre héroïne. Les sentiments torturés et tortueux, prenant place dans ce scénario, réussissent à nous absorber. Le ton mignon, étant loin de signifier quelque chose de niais.

La mise en scène quant à elle sort du lot, avec ses saynètes poussant la chansonnette. Cette facette très théâtrale, bouleverse les habitudes pour le meilleur. D’ailleurs le théâtre de marionnettes sera à l’honneur, puisqu’on aura l’occasion d’attirer des pantins dans notre escadron. Kururu et ses allié.e.s, voyant leurs capacités évoluer, selon l’identité des poupées allouées. Et auront la possibilité de les appeler durant la bataille, au tour par tour.

À force d’en user, une partition se remplissant signalera la possibilité d’employer des capacités surpuissantes : les rewards. Autrement, on retrouve des attaques basiques, défenses, des spéciales ou encore des objets à utiliser. En sus d’une forte dimension amélioration et équipement, pour compléter la richesse stratégique. Et en parlant de richesse, on cherchera à accumuler un maximum d’inotium, la monnaie servant à tout.

L’univers en 2D lui est tout aussi charmant que les musiques. Qui elles n’ont pas besoin d’une localisation en français ou autre pour nous captiver. Contrairement aux textes, en anglais, en sus du doublage dont on conseille le japonais.

Rhapsody - Marl Kingdom Chronicles

Le préquel parallèle de la suite

Plutôt qu’une suite de la suite, Rhapsody III – Memories of Marl Kingdom prend le parti d’histoires annexes. En s’instaurant à la fois dans le préquel, le complément simultané aux 2 aventures vécues, ainsi qu’en tant que grand final. Une judicieuse décision, éclaircissant les zones troubles, pour se sentir comblé.e.

Table rase faite sur la monnaie chère au deuxième numéro et ici un système valorisant le mana. Les légers déplacements durant l’affrontement, insufflent eux une touche de tactical RPG. Tandis que les catégories de protagonistes, entre héroïnes/héros, monstres, marionnettistes et marionnettes, apportent de multiples combinaisons, selon les alliances possibles. Offrant des moments titanesques, remplis de nos personnages en bande organisée, mais très fournie.

Entre les nouveautés graphiques et sonores, la compilation profite de vrais bonus sur ces aspects artistiques. Mais le plus gros ajout, reste certainement la caméra 3D ajoutée à ce 3e volet. Un apport technique touchant en outre au visuel. Sûrement le point qui ouvrira une division entre les personnes qui apprécieront beaucoup et celles qui ne l’adopteront. Aucun des camps n’a raison, ni tort, car il s’agit véritablement là d’une affaire de sensation. Avec une temps d’adaptation, dans cette alchimie de 2D et de 3D.

Rhapsody - Marl Kingdom Chronicles

Conclusion

Bien qu’on ne puisse que conseiller de faire le premier volet auparavant, Rhapsody – Marl Kingdom Chronicles Deluxe Edition rassemble deux très bonnes aventures par des mécaniques originales, notamment les marionnettes. Et une forte drôlerie nous manipulant.