Chronique jeu vidéo Unicorn Overlord

Fort d’une solide réputation, notamment via ses jeux de rôle action mais aussi ses doses stratégiques, Vanillaware propose un nouveau mix d’épices ludiques avec Unicorn Overlord (Atlus/SEGA). Établissant son domaine sur Nintendo Switch, PlayStation 5, PS4 et Xbox Series X/S.

Unicorn Overlord

Alain terrieur d’un RPG de fantasy

On ne le répètera jamais assez, mais beaucoup de personnes n’attendant absolument pas un scénario original de la part d’un JV et même encore moins d’un film (ndla : il suffit de voir lesquels cartonnent), nul besoin de délivrer quelque chose de particulier dans le domaine. Contrairement à 13 Sentinels – Aegis Rim, s’articulant grandement autour de son histoire en tant que visual novel, Unicorn Overlord s’inscrit dans un classicisme de la fantasy.

Ce qui n’est donc pas nécessairement un mal, contrairement à celui que nous affronterons. Précisément sous la peau d’Alain, prince de Cornia, écorné par une rébellion sous la diligence du général Valmore. Désormais déchu de son royaume, il s’en ira parcourir les continents à sa reconquête, face à l’empire Zénorien.

Unicorn Overlord

Tacticard-RPG

Afin de reprendre le pouvoir, notre héros jalonnera une immense carte. Au sein de laquelle nos préalables décisions, auront autant d’impact que les phases de dialogues à choix ou encore les batailles. Un aspect stratégique complètement mis en valeur, en allant s’accaparer les quartiers généraux adverses, par le déplacement de nos troupes.

Ceux-ci d’ailleurs primordiaux, doivent être pris en compte par rapport aux qualités de nos bataillons, selon la typographie. Par conséquent, on cherchera à confectionner au mieux l’amalgame de nos escadrons en ce sens. Tout autant que pour combattre. Les rencontres avec des ennemi.e.s, menant à l’inéluctable. On agit alors en fin.e stratège. En plaçant au mieux nos membres et en interagissant avec, selon les besoins.

En vue de répondre à toute éventualité, on découvrira au fur et à mesure, un immense panel de classes. Avec le côté excitant du recrutement. Voyant des alliance à former entre guerrières/iers au style rapproché, des adeptes de la lance, d’autres de la magie, des soins, du chapardage… Avec une haute personnalisation, selon les équipements acquis.

Au-delà de cette spécificité d’engagement d’unités, les relations évolueront selon nos décisions dans les dialogues. Soit un aspect narratif finalement intéressant.

Unicorn OverlordDeux genres deux ambiances

L’aventure graphique aussi mélange les approches. Entre celle lointaine dévolue à la stratégie, aux bataillons plutôt mignons, et les séquences de dialogues, où cela castagne également. Celles-ci officiant dans le même somptueux style en 2D que Dragon’s Crown.

On y évoluera au son des compositions de Mitsuhiro Kaneda et de sa compagnie Basiscape. Avec du typique du JDR, entre dramatique et épique, ainsi que du folklorique .

Unicorn Overlord

Conclusion

Vanillaware n’a pas hésité à, à nouveau, changer de mécaniques ludiques. Grand bien lui fasse et nous fasse, puisqu’il en ressort de l’originalité de qualité pour Unicorn Overlord. Un jeu de rôle tactique-stratégique, n’ayant pas vraiment de concurrence.