Pour sa première incursion sur la console de Nintendo, SEGA et le Ryu Ga Gotoku Studio, ont décidé de faire en quelque sorte les choses dans l’ordre. Puisqu’avec Yakuza Kiwami Switch, c’est par le remake du tout premier épisode que débarque la saga.
Tulsa Tokyo King
Alors que Kazuma Kiryu était un yakuza pesant déjà dans le milieu, notre héros sur qui la poisse tombera d’emblée, se retrouve très vite derrière les barreaux. Et ce, à propos de l’affaire du crime envers le chef de la famille Tojo. Dix ans plus tard en sortant de prison, le dragon de Dojima qui a pourtant protégé son clan en ne parlant pas, voit tout le monde lui tourner le dos.
Il ne se laissera cependant pas abattre ! En allant plutôt se battre, afin de mettre la lumière sur les intrigues et divers jeux de pouvoir, dans cet influent microcosme.
Kamuroswitch
En vue de se défendre au mieux, nous aurons droit sur ce volet à quatre types de combat, entre lesquels alterner : « Ruée », « Bagarreur », « Bête » et « Dragon ». Des approches sensiblement distinctes, offrant véritablement l’occasion d’accomplir ce périple selon ses aisances et affinités, par rapport aux unes et aux autres. Avec un large lot de compétences, à glaner par le biais de son expérience. Et une myriade d’armes et interactions présentes sur le tas, pour toujours plus de spectacle.
Ce périple semé d’embûches, sera également semé du plus populaire des « piratkuzas » : Goro Majima. Ce dernier ne figurant pas au cœur de l’intrigue originelle, même s’il reste dans l’histoire. Sauf que devenu une vedette auprès du public depuis, cette version profite de l’inclusion du Majima Everywhere. Notre ennemi agira ainsi comme une Némésis. Surgissant par-ci, par-là, pour essayer de nous ratatiner.
L’aventure se compose à la fois d’énormément de défis annexes, avec leurs séquences narratives. Et moult activités, entre le baseball, les courses de modèles réduits avec le Pocket Circuit, le bar à hôtesses, les jeux d’arcade, le karaoké…
Nintendowngrade ?
En transitant, sept ans après la PS4, sur une machine aux capacités techniques moindres, la crainte était de mise. Toutefois, Yakuza Kiwami Switch la pousse dans ses retranchements. L’expérience n’est pas rabotée, les graphismes et jeux de lumière claquent tout autant… Même si lors des mouvements de foule, des ralentissements peuvent exister.
Rien ne bouge non plus dans la localisation. On profitera d’une approche comédienne de haut niveau en japonais, accompagnée de sous-titres en anglais.
Conclusion
Le sensible et amusant Dragon de Dojima, crache une adaptation brûlante, non amoindrie, avec Yakuza Kiwami Switch.