La gamme Les P’tits docs + des Éditions Milan s’avère florissante, à l’instar de Mes p’tits docs. Puisque simultanément au documentaire aquatique, n’oubliant pas l’écologique, Les abysses – À la conquête des grands fonds, pousse Les fleurs – Merveilles sauvages et cultivées. Aussi écrit par Stéphanie Ledu, avec cette fois Lisa Lugrin au dessin.
Tout comme l’autre ouvrage, celui-ci désire toucher à chaque pétale du sujet. Mais auparavant, on a droit à 2 double-pages nous faisant traverser la ville, la forêt, les berges et le jardin des vieilles copines et vieux copains : le potager ! Suite à quoi, on abordera les domaines historiques et géographiques. De façon à en découvrir sur leur lointaine histoire et leur force d’adaptation, aux conditions les plus disparates. Offrant par conséquent une immense diversité de végétaux.
Cette fantastique variété, tant dans la beauté, que son importance sur l’écosystème et la biodiversité, s’avère toutefois mise à mal par le dérèglement climatique. Ou encore le déversement de pesticides ou le rasage à tout prix des humain.e.s pour bétonner. Et la surexploitation, sans renouvellement écoresponsable. Pourtant si l’on souhaite toujours manger de la vraie nourriture, à commencer par les fruits, il est essentiel que ces plantes prolifèrent. Afin que les animaux viennent s’y régaler, pour ensuite polliniser des végétaux.
Des aspects très détaillés, idem concernant la reproduction aux multiples astuces des fleurs. La jeunesse, dès environ 7 ans, sera ainsi enfin bien et amplement informée. Pour elle-même transmettre ces connaissances aux plus grand.e.s, dont les adultes. Chez qui l’ignorance concernant ces thèmes est affligeante. Tout comme sur les capacités gustatives des fleurs « simples » ou encore médicinales. Même si malheureusement le métier d’herboriste est entravé par le lobby médico-pharmaceutique. Qui lui interdit de conseiller la clientèle en matière de plantes.
La sensibilisation autour de ce bouquin nous plait grandement. Et il s’agira d’en tirer des enseignements, à propos des passages sur le marché de la fleur et l’industrie de la parfumerie. Des catastrophes infligées justement à la nature. Sans comparaison possible avec un arrachage ou au moins pire cueillette sauvage, en revanche réprimandé.e.s. Allez comprendre… Car même si c’est mal, le 2 poids 2 mesures est là ! Vous pourrez à la place les arborer en motifs imprimés sur vos vêtements et faïences. Ces variantes décoratives y figurant pareillement.
Pour finir en beauté, à l’instar de l’intégralité de ce parcours floral, on nous proposera des fleurs aux originaux physiques, avec un descriptif informatif. Le bon moyen de retrouver l’une de nos favorites : l’Orchis italica. Même si notre préférée reste on ne peut plus classique : la rose rose. Et la vôtre ?
Conclusion
Les fleurs – Merveilles sauvages et cultivées, confirme le sentiment laissé par l’autre volet de la collection récemment chroniqué. En somme, de vastes explications ne s’arrêtant pas là. Car elles possèdent la force de faire réagir, en vue de protéger cette flore et la faune gravitant autour.