Chronique manga In The Land Of Leadale T1

Parallèlement au débarquement sur Crunchyroll de l’anime, Doki-Doki nous propose le début du pendant manga par Dashio Tsukimi, de l’œuvre originale de Ceez, In The Land Of Leadale T1. Au character design signé Tenmaso, à la conception de Ryô Suzukaze et traduit par Pénélope Roullon-Ishihara.

In The Land Of Leadale T1

Joueuse du MMORPG Leadale, Keina Kagami se retrouve sans aucune explication, dans la peau pleine de pixels de son avatar : Cayna. Situation très particulière s’il en est, d’autant plus que beaucoup de choses ont changé dans cet univers virtuel. Et pour cause, 200 ans s’y sont écoulés. Néanmoins là encore aucune idée du pourquoi, ni du comment de son côté. Sans omettre qu’elle se demande ce qu’il en est d’elle-même dans la réalité. Toutefois concernant ce sujet, on préfère que vous commenciez à découvrir la probable réalité simultanément à notre haute-elfe.

Son aventure irréelle devenant sa propre vie, se retrouve gorgée d’éléments typiques des jeux de rôle. On apprécie particulièrement les détails symboliques par rapport aux lieux (surtout l’auberge), les informations à quérir auprès des personnages non jouables, l’équipement, les points de magie, altérations d’état… Et la perte de mémoire fréquemment évoquée, digne d’à peu près tout départ de bon RPG. Surtout que sa quête consistera à remplir les trous de tout ce qui a pu se dérouler, telle une épopée rôliste vidéoludique.

Ce qui lui fera aussi rencontrer beaucoup de PNJ, vivant naturellement. Et non comme s’ils étaient une intelligence artificielle. L’humour sera lui très présent, notamment par un certain allié plutôt piquant dans son éloquence. Et qui d’ailleurs sait nous attirer vers la suite, en fomentant non pas un piège, mais de quoi bien s’éclater sur le dos de notre haute-elfe d’héroïne. En ne confiant qu’à nous ces surprises.

Conclusion

Déjà très drôle, on ressent également durant In The Land Of Leadale T1, que la touche sensible devrait s’accentuer. Certaines situations tendant à cela, démontrant d’emblée qu’il ne s’agit simplement d’un périple épique de fantasy.