Chronique manga Kemono Incidents T10

Si la folie humoristique se mêle généralement à la terrible violence chez Kemono Jihen, Shô Aimoto laissera la seconde voie prendre le dessus durant Kemono Incidents T10 (Kurokawa). Sans oublier la dose de sentimentalisme habituelle, pour un manga soufflant littéralement et visuellement le chaud et le glacial.Kemono Incidents T10Le chaud, on le constatera au travers d’un des duos de Dame Inari. Un affrontement/entraînement entre dévastation et humour burlesque, dont vous vous doutez l’origine, si vous avez lu un des précédents brûlots et brûlants tomes. Le côté moins élevé au niveau de la température, proviendra de l’usine de viande humaine Ogreham. Cependant pas tout à fait de sa chambre froide, puisque malgré l’horreur de la situation, à l’instar d’une production animale, il semblerait que le personnel connaisse un certain attachement envers sa chair à pâtée.

Il n’empêche que le résultat reste le même entre leur processus actuel et celui que compte instaurer Inari par la force, en en prenant le contrôle. Dépêchant sur place Hinata et Robara, à la fois pour s’accaparer la Gemme de la Fertilité. Kabané et les autres se rendant également sur les lieux, en effet quelle chance, les batailles à distance débuteront. Avec un triangle de camps se divisant de diverses sortes selon les combats. Ces derniers qui, au-delà de leur violence, pousseront à la réflexion de l’être sur différentes situations. De certaines parts, en rapport direct avec le sujet de cette exploitation. D’autre part, c’est la nature d’Akira qui se révèlera telle une poussière de diamants.

La drôlerie, notamment par certains personnages à l’Ouest, parsèmera toutefois bel et bien l’œuvre. Et afin de vous en resservir sur un plateau, un histoire bonus vous attend. Au même titre que d’intéressants croquis et storyboards.

Conclusion

Kemono Incidents T10 fait perdurer la série dans ses débats et l’émotion, au sein d’un shônen pouvant sembler dirigé vers la castagne et la galéjade déjantée. Mais à force, on continue à se rendre compte que les propos vont bien plus loin que ce cliché.