Chronique manga Oshi no ko T2

L’entrée décapante de la saga d’Aka Akasaka et Mengo Yokoyari, donne évidemment envie de se jeter au plus vite sur l’épisode suivant. Oshi no ko T2 (Kurokawa), traduit par Nesrine Mezouane, étant sorti en même temps, les choses sont décidément bien faites. Encore faut-il que cette première accroche tienne, avec le nouveau virage pris.

Oshi no ko T2

Ce dernier découlant du (attention si vous n’avez lu le précédent tome voilà une énorme révélation, indiquée dans le résumé de ce volet, donc on se la permet), meurtre d’Aï Hoshino. Un crime sur lequel compte enquêter son fils Aquamarine. D’autant plus que pour lui, il ne fait à peu près aucun doute qu’il s’agit du même monstre derrière l’assassinat du docteur, qu’il était dans sa vie d’avant réincarnation.

On se retrouve directement une dizaine d’années après, comme aperçu au terme du premier volume. Lui et sa sœur Ruby sont maintenant en pleine adolescence. Elle, compte suivre les traces de sa mère, en devenant chanteuse, danseuse, mais surtout une star ! Lui, désire plutôt s’éloigner de la scène artistique, tout en restant en coulisses. Un bon moyen de glaner des indices, afin d’avoir peut-être l’opportunité de découvrir qui se cache derrière ces atrocités. Toute piste étant bonne à prendre. Ouvrant ainsi davantage encore une facette enquête au manga.

Mais à la fois, il veille sur sa jumelle, pour éviter qu’elle ne tombe dans les travers des paillettes. Et ne souffre à cause des critiques, galère pour survivre… Pour toutefois la contenter dans son ambition et esquiver de premiers soucis, il trouvera certaines solutions. Ce qui les enverra ensemble au même lycée. Où le duo retrouvera une vieille connaissance. Cette dernière insufflera autant d’humour, que de sensibilité. Un mélange essentiel chez cette série.

Conclusion

Le suspense du thriller, la drôlerie de la comédie et l’horreur du monde artistique d’Oshi no ko T2, confirment la qualité de cette licence, qu’on a hâte de poursuivre.