Chronique manga Shut Hell T2

C’est simultanément que Panini Manga vient de sortir le premier volume de la saga de Yû Itô et sa suite Shut Hell T2, traduite par Fabien Nabhan. Dont la teinte historique et le soupçon de fantastique, nous laissèrent sur les prémices de la profondeur d’un héritage culturel.

Shut Hell T2

Toutefois, pendant qu’il tentera de protéger coûte que coûte les tablettes conservant l’écriture tangoute encore vivante, le jeune prince du clan des Tsog, Yurul, sera confronté à une exacerbée violence. Et ce de tous les côtés. Qu’il s’agisse de celle de son frère Harabal. Prêt à déployer sa rage, pour détruire toute trace tangoute. Et ce, plutôt fièrement. Mais cette rage, il la trouve directement au plus proche de lui, avec sa compagnonne.

Car la combattante crainte par tout le monde, Shut Hell, cherche elle à venger ses camarades tombés sous la puissance de l’armée mongole. Et aux corps continuant, selon elle, d’être humiliés après leur mort. De part la mise en scène effectuée par le frangin de Yurul. Ce dernier qu’elle protégera ainsi, en vue d’attirer sa désormais cible. Lui qui désire pour sa part dénicher son traître de frère.

Un chemin semé d’embûches et jalonné de rencontres, plus ou moins bonnes. Et même souvent dramatiques, avec là encore une grosse dose d’action, néanmoins associée à la réflexion sentimentale. Si l’enfant essaie ainsi de faire comprendre certaines choses à sa protectrice / ravisseuse, cela adoucira-t-il la guerrière ? De même que l’apprentissage culturel, tant dans l’écriture, que la musique ? Il n’est pour autant pas sûr qu’un éventuel changement de comportement chez la jeune femme, plaise à tout le monde…

Conclusion

Ce retour dans les souvenirs du duo, nous esquisse un début d’amitié, justement transmis par cette identité culturelle de Shut Hell T2. Une douceur qui risque d’être entravée, comme le démontre l’énorme suspense de fin de cet épisode.