Tatsukazu Konda (histoire), traduit par Margot Maillac, et Shimeji Yukiyama (dessin), ont l’habitude de délivrer des ouvrages sanguins. Silver Wolf – Blood, Bone T13 passe lui tellement un cap dans l’atmosphère sordide, que le manga se parsèmera de bonus complètement à l’opposé.
La trame principale voit San Sarod infestée et infectée par un Grim loin d’être seul et évidemment toujours machiavélique. La ville à feu et, le terme est faible, à sang, verra Hans Vahpet et ses compagnon.ne.s la défendre tant bien que mal. Sauf que les bandes chacune de leur côté, sont loin d’avoir l’assurance de l’emporter au combat.
Et plus encore, vaincre le virus qui traine, avec de la surprise sur ce point. Le passé s’avère le dénominateur commun fort de Silver Wolf – Blood, Bone T13. Entre Izabella, la femme d’Hans semblant être revenue à la vie. Un vieux camarade de ce dernier, devenant peut-être un espoir pour sauver ce qui peut l’être. Malgré les doutes qui subsistent à son sujet. Sans omettre un bonus, touchant et un chouïa humoristique. Celui-ci se penchera sur la rencontre entre Edea et Faust. Trois relations clés, bénéficiant toutes d’un retour historique pour analyser le passé, afin de mieux anticiper l’avenir.
La drôlerie non présente cette fois dans l’aventure, tant ce volume est rude au possible, ponctuera en revanche les fins de chapitres. Avec des strips d’une page, complètement délirants. Et même un enchaînement au terme du livre.
Conclusion
Puisant grandement dans le passé, pour qu’en découlent des situations très particulières, Silver Wolf – Blood, Bone T13 sonne une terrible charge. Si bien que son pendant déjanté n’ose pas se mêler à la dramaturgie, préférant nous éclater à part.