Chronique webtoon Let’s Play T2

La série de Leeanne M. Krecic, ou Mongie, est la première chez Kotoon à voir sa suite sortir. Soit déjà un évènement pour la maison d’édition. Se couplera-t-il à une avancée dans sa gestion des sentiments de l’héroïne de Let’s Play T2 ? Un volume bénéficiant de l’assistance de Nicholas Hogge à la maquette, de MeliZbeauty aux couleurs et traduit par Noémie Saint-Gal.

Tout s’emballe relationnellement pour Sam ! Emballera-t-elle déjà pour autant ? Elle, pas vraiment douée en la matière et encore moins concernant la romance, semble désirer franchir un niveau d’expérience dans cette caractéristique. Une potentiellement prise de conscience, après que Dee lui ait fait remarquer que Link (dont on découvrira la touchante rencontre originelle avec son amie) lui proposait un rencard. Bien qu’elle croit ne pouvoir intéresser personne. Sa timidité n’arrangeant rien, plus encore face cette fois à celui qui en impose pour elle. Son supérieur direct au sein de l’entreprise de son père.

Curieusement, l’homme qui jusqu’ici lui confiait des tâches n’ayant rien à voir avec ce pourquoi elle était là, devient avenant. Et lui propose même de l’inviter à dîner. Là encore, elle déclinera, notre « gameuse » invétérée ayant autre chose à faire. Mais il ne lui faudra longtemps pour enchaîner, en proposant une sortie, assez différente, à son pote. Tandis qu’elle décide carrément d’inviter son collègue à déjeuner.

Et chronologiquement, c’est par ce dernier, ne la laissant indifférente, que débutera peut-être sa nouvelle vie. Bien qu’il pourrait s’agir d’un repas entre une consœur et un confrère, tout ce qu’il y a de plus innocent. Est-ce véritablement le cas ? Quoi qu’il en soit, les langues se délieront. Pourra-t-elle toutefois faire confiance à cet être très sûr de lui au premier abord ?

D’ailleurs en parlant de confiance en soi, le sujet sera au centre des débats, mais pas encore des ébats, entre Marshall et son héroïne de voisine. L’assurance du viewtuber, ne s’étale en revanche pas à tous les domaines. Et son esprit le triture davantage encore, à partir de l’instant où la développeuse indépendante réussit à le convaincre de rejouer à son JV, mais désormais sérieusement. Un trident de relations masculines qui pourrait lui faire tourner la tête ?

Conclusion

En marge de l’humour et des codes vidéoludiques non forcés surgissant parfois, Let’s Play T2 s’avère également remuant émotionnellement. De quoi commencer à avoir ses préférences, mais qu’en est-il du côté de chez Sam ?