Critique du roman Blue et la ligue des super mascottes #1 Zebra Girl

Alors que la prolifération actuelle de super héroïnes et héros doté(e)s de pouvoirs ne s’arrête plus, une société alternative se prépare. Car de l’ombre, s’apprête à sortir un groupe très différent à l’identité secrète. Enfin un peu moins pour nous, dès que l’on aura lu Blue et la ligue des super mascottes par Rollo De Walden. Nous faisant suivre l’aventure de Zebra Girl.

Zebra Girl

Blue Robinson est une adolescente de 13 ans 5/6 tout ce qu’il y a de plus classique. Bien sûr avec l’incompréhension entre ses parents et elle, dont sa mère YouTubeuse beauté. Mais aussi un collège agaçant, des ami(e)s pouvant devenir des ennemi(e)s, son penchant pour l’avant-centre adulé, son adoration des mascottes… Attendez, quoi ?! Cette dernière information n’est pas banale. Si les pom-pom girls sont populaires, devenir mascotte amène au mieux le risque d’être chahuté(e) par ses camarades lors d’une célébration. Cependant il y a le pire, comme être enlevé(e)e par une école adverse. Ou encore directement plonger dans la liste des ringard(e)s. Néanmoins vous savez tout cela si vous avez vu Sauvés par le gong et Freaks & Geeks.

Zebra Girl

Notre ado ne s’y trompe pas et préfère garder secrète cette envie et même devenir cheerleader pour l’équipe de football. Malheureusement, une mésaventure lui fera stopper cette activité, tout en ruinant sa popularité. Ce qui lui rend la vie difficile au bahut. Une punition par son père complètement à côté de la plaque ou super cool, selon les goûts, changera tout. Elle devra s’occuper d’Oscar. Enfant déscolarisé et qui se balade constamment en tigre. Et qui accessoirement en adopte le comportement, mais pas toujours. En l’occurrence, il semble en savoir beaucoup sur la réelle passion de Blue. L’entrainant dans une société secrète, la fameuse ligue des super mascottes. Au cours d’une soirée très amusante à chaque découverte de l’une d’entre elles. Au-delà des costumes, l’on découvre une histoire y collant complètement. Qu’elle soit professionnelle ou plus personnelle. Tout se tient et s’avère éminemment drôle, dans ces détails.

Zebra Girl

Sans vous expliquer ici le pourquoi du comment, cette assemblée lui permettra de devenir Zebra Girl. Identité sous laquelle elle peut cacher sa peur du regard des autres et exprimer son talent. Lui faisant glaner haut-la-main le poste de mascotte de l’équipe de foot. Moyen de se rapprocher de Kwame ? L’attaquant pour lequel elle craque ? Malheureusement pour elle, pas le temps de rêver. Car un sale coup se trame chez la toute puissante société Brocoli. Menée d’une main de fer, posée sur la poignée d’un scooter, par Oncle B. Le livre prend alors une autre tournure, en nous révélant à quel point ces super mascottes sont essentielles pour sauver la ville et sûrement davantage. Face au belliqueux plan de ce super patron. Au travers d’une histoire personnelle qui nous fait également réfléchir. Tant elle est liée à son enfance. L’amenant à la haine dévastatrice.

Zebra Girl

Tout au long de Zebra Girl, l’on profite de plusieurs illustrations de Joëlle Dreidemy, en rapport direct avec la situation. On adore particulièrement celles du garçon énervant croisé chez Brocoli. Entre ce que lui doit penser représenter avec sa moustache naissante et la version réelle.

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Conclusion

Drôle à foison et à la fois intelligent, plus encore sur les tenants et aboutissants de l’entreprise Brocoli, Zebra Girl nous fait passer un moment aussi délirant, que poussé vers la réflexion. On a hâte de vous parler de la suite de Blue et la ligue des super mascottes, dont l’on a déjà dévoré le tome 2. Alors dépêchez-vous d’être à jour.