Ayant ailleurs tant interviewé dans divers milieux, pour mon premier exercice du genre sur Geek Test autant y rencontrer des artistes traversant justement les médiums. En l’occurrence, Kedi et Kod de la Team Kokedi. Jeu vidéo, roman, bande dessinée, jeu de société, jouets/peluches… Un duo touche-à-tout qui jusqu’ici le fait bien. En pleine évolution de son univers Star Connection, à retrouver sur Patreon, découvrons-en davantage sur leurs travaux.
Salut Kedi et Kod ! Faisons les choses bien, en débutant par une présentation de vous 2 individuellement. Notamment avec votre parcours avant Team Kokedi.
Coucou, moi c’est Kedi ! En ce moment je dessine, je couds des peluches, j’écris et je fais un peu de 3D… Alterner le travail sur plusieurs axes me stimule, me détend (important !), et augmente par là même ma productivité. Avant de cocréer le binôme Team Kokedi ces dernières années, j’avais déjà participé à la création du trio Fusty Game au sein duquel nous avons réalisé 2 jeux vidéo et aussi gagné une retro game jam (eh, il faut célébrer toutes les réussites ! ^^). Il y a 11 ans, Kod et moi avons été acceptés directement en 2ème année dans une école de 3D Temps Réel, et y avons rencontré des amis et futurs collaborateurs du Fusty groupe avec qui nous avons commencé le développement de notre premier jeu en autonomie. L’équipe est devenue un trio au fil du temps. Sur ce premier jeu le travail était colossal et très motivant, nous apprenions en autodidactes tout ce qui nous manquait pour le développement, et passions toutes nos heures de temps libre dessus (parfois même les heures de cours ^^’).
Et nous avons encore drastiquement augmenté la cadence et la professionnalisation sur le 2ème jeu, avec bien sûr et bien malheureusement le (méga) burnout de fin de développement en prime ! Sept ans de développement intensif sans pause, ça pique. Étant indépendants et fauchés, chaque heure sans travailler nous coûtait donc ça a été du non-stop, des journées de 15h, 7/7 jours, pour finir avec plusieurs années de rétablissement et une santé à jamais marquée… Bien avant ça, Kod et moi nous sommes rencontrés quelques années plus tôt (il y a 14 ans déjà !) dans une école de Communication Visuelle (Graphisme / Édition / Publicité). Et encore avant j’ai eu un DEM (Diplôme d’Études Musicales) Régional de Violon et un Bac S option Math. Ouais, je suis plutôt touche-à-tout et appliqué !
Salut, moi c’est Kod. Cofondateur de la Team Kokedi. J’ai toujours été un créatif dans l’âme. Raconter des histoires, construire des édifices (d’abord en LEGO, puis en maquette carton, puis en 3D…) imaginer des styles graphiques ou des types de mises en scène ou d’interactions. À l’adolescence je me suis essayé au dessin, à l’écrit, la photo, la réalisation de films (derrière et devant la caméra), l’animation 2D. Après avoir arrêté le lycée en cours d’année de première, j’ai passé environ 2 ans à tester des choses, développer mes compétences artistiques, jouer des milliers d’heures aux jeux vidéo et monter plus ou moins une association qui réunissait des jeunes talents tous domaines confondus.
Après ça j’ai eu l’opportunité de faire une école de Communication visuelle (ETIC Blois). J’y ai rencontré Kedi puis j’ai quitté l’école peu de temps après la rentrée en 2nde année. Puis on a fait ensemble une école de Conception 3D temps réel (Créajeux Nîmes) qu’on a arrêtée après 1 année (ouais c’est un peu ma marque de fabrique…). Dans cette dernière école, nous avons rencontré quelques amis avec qui nous avons commencé à faire nos propres jeux vidéo en parallèle des cours. Ça a donné notre premier jeu “Le Secret des Poulpes de l’Espace” puis “Hover”, en collaboration avec Midgar Studio. La suite, c’est un retour à une indépendance totale et la naissance de la Team Kokedi.
Justement cette Team Kokedi, parlez-nous en à propos de ce que vous faites par son biais, votre but à travers, vos rôles respectifs… ?
Quand nous avons quitté Nîmes et nos collaborateurs “jeux vidéo”, nous nous sommes retrouvés un peu seuls et isolés. Très vite, nous avons cherché à rebondir et à relancer un projet. Créer fait partie de nous et quels que soient nos moyens ou nos contraintes, on ne peut s’en passer. On avait plusieurs projets en tête. Une web série (sitcom Sci-fi), un nouveau jeu vidéo, et également un certain gros projet transmédia…On a essayé de se lancer sur chaque projet pour voir celui qui serait le plus facile à tenir et le plus stimulant pour nous. C’est comme ça qu’on a fini par arrêter notre choix sur Star Connection. Naturellement, nous avons cherché un nom pour signer notre travail et c’est comme ça que Team Kokedi est apparu.
Si à la base le nom est une contraction de nos 2 pseudos, l’idée derrière est que la “team” puisse s’agrandir avec le temps. Au sein de notre équipe de deux, nous sommes tous les deux chefs de projet et il n’y a aucun rôle auquel nous sommes restreints. On fonctionne plutôt par prises d’initiatives spontanées et individuelles. Sans doute l’avantage d’être en duo au travail comme dans la vie. ^^
Évidemment, nos compétences et nos motivations personnelles font qu’on bosse sur des choses parfois différentes. Je (Kod) suis plus à l’origine des scénarios et de la direction globale du projet, Kedi se débrouille mieux pour ce qui est du chara-design, des illustrations et des goodies. À la base j’étais seul sur le roman puis Kedi a manifesté l’envie d’en écrire un Arc et a commencé à s’y mettre récemment. À l’inverse il m’arrive de faire du chara-design quand j’ai une bonne idée (Kedi repasse derrière pour améliorer).
Nous n’avons pas spécialement d’autre but avec Team Kokedi que de pouvoir mener à terme nos projets. Évidemment ça demande une certaine endurance (santé, finances…) et certains aspects du projet nécessiteront de trouver des collaborateurs ou d’acquérir des compétences que nous n’avons pas. Choses toujours difficiles. Il y a aussi dans un coin de notre tête, l’envie de monter un jour un véritable studio, de recruter une équipe polyvalente à temps plein et ainsi pouvoir se lâcher sur des projets toujours plus ambitieux (idéalement développer un seul et même univers pendant toute une vie… à la manière de ce que fait Ankama par exemple).
Vous avez récemment relancé votre Patreon. Tout le monde ne connaissant pas le système, évoquez-nous la manière dont vous l’abordez, pourquoi ce choix… ?
Nous avons eu la chance d’avoir une expérience assez positive avec le crowdfunding, notamment avec Kickstarter. C’était au début du développement de notre jeu Hover en 2014. Nous avons pris 4 mois pour préparer la page Kickstarter et le résultat fut assez fou, 116 000 dollars de participation et des collaborations avec des artistes de renom (certaines abouties, d’autres non). C’était une époque et un projet bien particulier ceci dit… Tenant à notre indépendance, nous continuons de miser sur le financement participatif même s’il faut reconnaître qu’Internet a évolué ces dernières années. À la base nous voulions attendre que le projet soit suffisamment abouti et proche de sa finalisation pour lancer un financement participatif mais des amis nous ont encouragé à lancer un Patreon sans attendre. Ce que nous avons fait. L’avantage de Patreon, c’est qu’il fonctionne avec une formule d’abonnement (sans engagement), ce qui permet aux artistes comme nous d’avoir un petit filet financier pour offrir un minimum d’endurance et d’indépendance au projet. De ce qu’on a pu observer, ce n’est pas une plateforme très contraignante, ni pour les artistes, ni pour les soutiens.
À l’inverse de Kickstarter qui ressemble beaucoup à une plateforme de prévente. Patreon, c’est plus du partage au quotidien, c’est intime. On parle de notre workflow, de nos galères, des changements de directions de projet. On rentre vraiment dans les détails. C’est une sorte de making of/vue des coulisses qui s’étale sur toute la durée du projet. Pour le moment nous réalisons des récaps (visuels et textuels), des partages de nos illustrations/comics étape par étape, quelques vidéos process, des posts spontanés de notre petite vie au boulot, des extraits du roman et nous offrons tous les mois aux plus gros abonnés des petites récompenses type cartes postales, stickers ou posters (parfois autres pour des évènements). Nous avons tout plein d’idées pour enrichir le Patreon mais cela demande du temps, parfois des moyens et donc en toute logique, l’offre évoluera en même temps que le nombre de soutiens.
Justement pour déjà découvrir son univers, c’est quoi Star Connection ? Décrivez-nous son monde de science-fiction, que s’y déroule-t-il, son histoire, ses événements, ses lieux et autochtones… ?
Pour ressortir le synopsis officiel, Star Connection dépeint l’évolution d’une société à échelle galactique s’étendant sur des milliers d’années. Ça parle de héros, de mystères, de conflits, de miracles, de découvertes, et des répercussions que peuvent avoir chaque action, chaque choix, sur le futur et des milliers de mondes. On est clairement dans du Space Opera. L’important pour nous c’est de créer un univers vaste et riche dans lequel chacun pourra y trouver une terre d’accueil, d’intrigue ou de réconfort. On s’efforce de créer un monde cohérent au sein duquel chaque planète et chaque peuple a son histoire, ses coutumes, ses motivations, ses héros, son début et sa fin.
Sans trop rentrer dans les détails car le roman est une sorte d’anthologie et mise en abîme qui enchaîne les révélations surprises, l’histoire de Star Connection tourne autour de la relation entre les peuples organiques et un mystérieux peuple synthétique qui de par sa supériorité technologique a été naturellement placé à la tête du gouvernement galactique. Il y est question d’expansion coloniale, de pillage excessif d’une précieuse ressource appelée Dacidium, de conflits d’indépendances, de religions diverses, d’édition génétique, de découvertes scientifiques, de lutte désespérée contre l’expansion inéluctable d’un mal insondable et de l’observation et analyse de tous les impacts qu’engendrent ces évènements les uns sur les autres.
Une particularité de notre univers est que nous avons refusé d’introduire des peuples aliens intelligents. Toutes les espèces organiques découlent d’une seule et même souche et nous avons opté pour un concept d’hybridation génétique permettant de modifier l’espèce originelle en une variété infinie d’autres espèces. Au fil des millénaires, ces autres espèces ont connu des évolutions plus ou moins naturelles les ayant encore plus éloignées de leur anatomie d’origine. C’est donc une galaxie principalement remplie d’hybrides organiques et de créatures synthétiques diverses. Il y a tout de même un Pokédex d’animaux aliens en tout genre rassurez-vous. :p
D’où vient le projet ? On trouve des éléments que vous aviez depuis longtemps en tête, il a surgi naturellement, vous avez sciemment décidé de réfléchir à un milieu global pouvant devenir l’axe de votre nouveau projet en songeant à l’époque déjà à sa déclinaison sous bien des formats… ?
L’origine du projet est assez étrange. Lorsque nous étions en plein travail sur Hover et que nous habitions à Nîmes, nous vivions dans un environnement difficile pour nous. Sans rentrer dans les détails, disons que notre moral et notre hygiène de vie ne cessaient de se dégrader. Dans ce contexte, nous avons commencé à avoir quelques prises de conscience et à éveiller notre esprit au monde, à la politique, à l’écologie, ce genre de choses… Nous sommes devenus extrêmement soucieux, stressés, éco-anxieux. Révoltés ou soudain passionnés par tout un tas de causes, allant du végétarisme au féminisme en passant par la lutte contre le réchauffement climatique. Tout ça quelques années avant que ça ne prenne de l’ampleur et touche massivement les médias.
À cette époque-là, on n’avait pas vraiment de repères sur lesquels se reposer. On cogitait chaque jour sur ces nombreux et graves sujets et réfléchissait à des possibles solutions et à pourquoi les contraintes du monde les rendaient trop utopistes. Tout ça semblait vain… Jusqu’au jour où on a décidé qu’au lieu de jeter cette énergie et ces réflexions à la poubelle, on allait s’en servir pour bâtir un univers fictif. C’est comme ça qu’est né Avon, le monde originel des orgas. Point de départ de tout notre univers Star Connection.
On était encore sur Hover à ce moment-là donc le travail était très préliminaire. Quand on a eu plus de temps à y consacrer, on a commencé à y greffer un peu de tout ce qu’on aime dans la science-fiction et l’univers s’est agrandi petit à petit. L’aspect transmédia est quelque chose de très naturel et ancré pour nous. C’est quelque chose qu’on aurait très bien pu faire sur Hover si les choses avaient été différentes. Ou même d’anciens projets peu connus et développés. Nous ne sommes pas du genre à mettre de limites à notre créativité. Nous aimons faire des jeux vidéo, écrire des histoires, faire de la B.D., des films, de la musique, des peluches etc… Pourquoi se limiter qu’à un seul média ? C’est fun, c’est stimulant et ça ne fait qu’enrichir un univers.
Il est peut-être temps de traiter de ces divers milieux par lesquels vous souhaitez propager Star Connection. Ludique, littéraire… Détaillez-nous cette ambitieuse, mais complexe envie.
Comme expliqué un peu plus haut, le transmédia est quelque chose qui nous a toujours semblé naturel. Parmi nos œuvres / licences favorites, il y a beaucoup de transmédia. Star Wars, Dofus / Wakfu, Pokémon pour n’en citer que quelques-unes. Si certains n’y voient qu’un aspect commercial évident, nous y voyons également une richesse créative énorme et une manière très satisfaisante de varier les plaisirs autant pour le public que pour les artistes.
À l’inverse de nos précédents projets, nous avons pris en compte l’aspect transmédia dès le début de la conception de Star Connection. Au-delà d’un désir évident et sincère, c’était étonnement surtout par praticité. Nous n’avions plus les moyens de nous lancer dans un jeu vidéo. À vrai dire, sortis d’un énorme burnout, l’équipe et les finances réduites, nous n’avions pas la possibilité de faire des choses techniquement très ambitieuses. J’ai (Kod) donc décidé de démarrer par l’écriture d’un roman. Pensant, un peu naïvement, que cela serait rapide et facile.
Parallèlement nous avons commencé à réaliser un tas d’illustrations dans le but de faire une encyclopédie complémentaire au roman. Nous avons lancé un site en tant que support de cette encyclopédie. N’arrivant pas à développer l’intérêt du public pour le site, nous avons compris que la conception d’une encyclopédie était un peu précoce. Après tout, les gens veulent en savoir plus sur un univers seulement après avoir développé un lien d’affection avec ce dernier.
Il nous fallait quelque chose de plus attrayant. Quelque chose qui permette de promouvoir le projet et de faire patienter la sortie du roman sans pour autant en gâcher les surprises. C’est comme ça qu’on a eu l’idée des Short Comics, qui sont des adaptations de toutes les intros des 8 Arcs principaux du roman. Cela permet de présenter les différents héros et les différentes ambiances d’époques et de lieux, illustrant ainsi la richesse et la diversité de notre univers. Notre meilleur couple d’amis a entrepris de réaliser des versions doublées et en mouvement de nos comics afin d’apporter une dose d’immersion supplémentaire. S’ils font ça avant tout pour le fun, l’effort mérite d’être salué et on profite de cette interview pour leur faire de gros bisous. Vous pouvez retrouver leurs vidéos sur notre chaine YouTube Team Kokedi.
Lorsque nous avons lancé le Patreon, il nous fallait trouver une récompense attrayante pour les plus hauts paliers d’abonnement. C’est comme ça que nous est venue l’envie de créer un jeu de cartes codex à collectionner. Ces cartes étaient également un bon moyen de recycler l’encyclopédie mise de côté. Depuis nous avons mis en pause les cartes à collectionner pour essayer de concevoir une nouvelle collection qui mixerait l’aspect codex et un aspect jeu de combat. Nous avons également imaginé quelques groupes de musique dans le lore Star Connection. Kedi ayant une certaine expérience avec la musique et possédant depuis peu un synthé, nous projetons de nous lancer dans la musique en exploitant ces groupes fictifs et en essayant de créer des genres musicaux totalement inédits. C’est assez ambitieux, les idées sont là mais nous manquons de pratique et de temps donc ce n’est pas encore pour tout de suite.
Étant évidemment amoureux de la conception de jeux vidéo, nous rêvons de nous y remettre un jour et les idées concernant Star Connection fourmillent par centaines. Là non plus ce n’est pas pour tout de suite ni pour demain. Mais nous gardons espoir. Il y a aussi des projets de peluches, Kedi s’étant mis à la conception de peluches il y a quelques années. Bref, comme vous le voyez, il y a beaucoup de choses et ces dernières se greffent au projet pour des raisons très diverses. Toujours par envie, mais parfois repoussées par manque de moyens ou d’autres fois modifiées par nécessité.
En signant votre retour, vous publiez également à nouveau sur YouTube. Je précise « enfin » car vos vidéos y sont très intéressantes. Vous comptez continuer ? Sous différentes formes ?
Nos vidéos font partie des choses dont nous sommes le plus fiers en effet. Il y a des vidéos Work in Progress, assez faciles à réaliser (mais qui mettent une petite pression supplémentaire lors de la réalisation des illustrations), les vidéos Inside Sketchbook où nous révélons l’intimité de nos petits carnets de recherches et de croquis, les vidéos Récaps des Récaps qui sont un condensé des Récaps dispos en plus grand nombre sur le Patreon, et enfin les Animated Short Comics réalisés par nos amis M4 & Anaïs. Avec la pause d’un an nous n’avons plus réalisé de vidéos, et depuis la relance du Patreon nous n’avons pas tout à fait encore repris le rythme.
Nous avons quelques idées de changements / améliorations notamment pour les Récaps des Récaps. Nous réfléchissons aussi à des Podcasts et aussi à des vidéos du genre “visite des coulisses” où nous pourrions nous filmer chez nous en plein travail ou en train de manger une pizza ahah. J’adore l’idée mais je me trouve horrible devant la caméra alors je fais ralentir la chose.
Et la série sur vos frasques, elle débarque quand ?
Question amusante quand on sait que c’est une chose qu’on a failli mettre en place il y a déjà plus de 10 ans à l’époque où l’on développait notre premier jeu “Le Secret des Poulpes de l’Espace”. On y a renoncé par faute de temps (le développement prenait littéralement tout notre temps). C’est un concept qui nous plait toujours surtout que le support ne nous est pas totalement étranger mais les exigences évoluent vite sur Internet et actuellement nous manquons cruellement de matériel de capture de qualité. Peut-être un jour !
D’autres choses se trament autour de Star Connection, peut-être via des formats additionnels, des supports de financement supplémentaires, des produits dérivés en boutiques physiques et en ligne… ?
Pour le moment nous sommes dans une phase de préproduction. Une longue phase… Le roman est écrit aux 3/4 . Il y aura certainement un gros coup d’accélérateur quand ce dernier sera terminé et prêt à la commercialisation. Également accompagné des Short Comics et d’un artbook / encyclopédie réunissant les nombreuses illustrations réalisées. Peut-être aussi du jeu de cartes mais il n’est pas autant prioritaire. À ce moment-là, nous verrons les opportunités qui s’offrent à nous. Idéalement nous aimerions nous auto-éditer afin de garder une indépendance totale. Peut-être tenterons-nous un Kickstarter afin de réaliser la chose et de présenter la suite du programme. Ou peut-être aurons-nous la chance de trouver un éditeur honnête. Tout ça est encore un peu flou. Nous nous concentrons pleinement sur la production actuellement. J’ai envie de dire chaque chose en son temps. Pour la boutique en ligne et les objets physiques, la chose est envisagée et a toutes ses chances d’arriver un jour prochain. 😉
Ah mais depuis tout à l’heure j’ai l’impression de vous connaître. Je me souviens, Hover: Revolt of Gamers ! Excellent jeu aspirant facilement quiconque y joue. Vous comptez continuer à proposer du contenu, une suite avec les nouvelles consoles… ?
De ce que nous en savons, aucune suite n’est prévue. Ce n’est pas faute d’en avoir rêvé mais les droits du jeu appartenant à Midgar Studio ainsi que les aléas de la vie ont fait qu’aujourd’hui, l’avenir de la licence ne dépend plus de notre recours. En toute franchise, les personnes concernées sont occupées sur d’autres projets tout simplement. Pour ce qui est de voir arriver du contenu supplémentaire sur le 1er opus, nous ne sommes pas personnellement censés en faire l’annonce officielle donc nous nous contenterons d’un clin d’œil pour son existence et d’un croisement de doigt en ce qui concerne le temps d’attente…
D’autres projets en vue hormis ceux-là?
Star Connection contient déjà une multitude de projets à lui seul donc nous sommes déjà très occupés pour le moment. Il y a bien la boutique en ligne de Kedi sur Etsy “KediPlushies” où vous pourrez retrouver ses peluches dispos en précommande. Également un discord “Cyber+” dont l’idée initiale était de parler d’utopie et de science fiction au sens plus large mais je n’ai pas trop le temps de m’en occuper donc ce dernier roupille un peu depuis quelques mois. Il nous arrive aussi de participer aux délires de la chaîne FustyProd que nous avons jadis cofondé avec notre ami M4 mais il s’agit plus d’un loisir occasionnel que nous n’assumons qu’à moitié. Nous avons bien des projets dans les tiroirs mais rien qui ne nous donne envie d’abandonner Star Connection. Si nous arrivons à tenir le plus longtemps possible, Star Connection pourrait bien devenir un projet de vie, une gigantesque saga sans cesse développée.
Merci Team Kokedi ! Un dernier mot pour les lectrices et lecteurs, un message à transmettre au public, un hoverboard à vendre… ?
Merci à Geek Test pour cette superbe et longue interview ! Merci aux lecteurs de nous avoir accordé un peu de votre temps et de votre intérêt. Et merci à tous ceux qui voudront continuer à nous suivre sur nos différents réseaux ou sur notre Patreon directement, votre soutien compte vraiment. Et notre hoverboard version peluche est trop mignon et moelleux pour en envisager la vente ! Mais si vous passez dans les parages, c’est avec plaisir que nous vous laisserons jouer avec. 😉