L’ambiance d’Halloween est particulièrement en avant chez Funforge, avec ses sorties dans le thème de la période. En parallèle à Zombicide: Night of the Living Dead, l’on retrouve Dark Souls – The Card Game, en français, pour lequel Pétard Troll s’est associé justement à Funforge, que ce dernier distribue en VF. Une adaptation en JDC par David Carl et illustrée par Tom Hutchings, de la fameuse saga vidéo-ludique de FromSoftware, éditée par Bandai Namco Entertainment. Que SteamForged a déjà sorti depuis un moment et que vous avez peut-être connu en anglais.
Alors Morteflamme, envie de s’en prendre plein la tête ? Tout comme le jeu vidéo, Dark Souls – The Card Game nous placera face à de terribles adversaires, au sein d’une dure lutte. Si ce code est repris, signalons déjà pour les passionné(e)s de JV ou tout du moins de cette série, qu’elles et ils y retrouveront des mécaniques reflétant ce qu’elles et ils connaissent, derrière les consoles et PC. Cependant, l’on sait que parmi ce panel, figure quantité de personnes ne touchant pas du tout aux jeux de société. Et cela a été anticipé. Par conséquent, les approches telles qu’une mise en place complexe, plus rude que chaque jeu de la licence, ont été écartées. Offrant une plus grande ouverture, notamment à ce public.
Néanmoins, l’on espère que les accros des JDS et ici en l’occurrence JDC, ne seront pas en reste. Tout d’abord, précisons qu’il s’agit d’un deck builder, profitant de la possibilité d’évoluer en solo. On retrouve donc ce charme de la difficulté des Souls, seul(e). Mais aussi celui de la coopération, puisqu’il accueille jusqu’à 4 âmes pas si égarées que cela. Une session durera plus ou moins longtemps, selon sa capacité à atteindre le but final : vaincre des boss ! Parallèlement, le terme peut survenir auparavant, à l’extinction des feux ! Précisément, quand notre feu de camp aura trop été utilisé. Alors que l’on en a grandement besoin. Dans un premier temps, si un personnage périclite, il y réapparaîtra. Et d’ailleurs, c’est l’assemblée qui s’y regroupe. Ce qui évidemment ne nous arrivera jamais, à l’instar de nos parties dans les jeux vidéo…
Ce n’est pas malheureusement pas tout, si vous comptiez une aventure plus ou moins tranquille. Car ressuscité(e), vous perdrez votre équipement. En vue d’éviter ces désagréments, l’on se rendra à ce même lieu de son propre chef, pour se revigorer. Et à la fois bénéficier des âmes et trésors que l’on glanera en battant des ennemi(e)s. En cas de non retour, et bien entendu l’on ne reviendra pas de manière incessante sans quoi le feu s’éteindrait et l’on échouerait, si l’on décède durant un affrontement, l’on ne pourra récupérer des cartes supplémentaires grâce à nos précédents exploits. La difficulté et la stratégie s’approfondissent nettement par ce système autant malin, que retors.
Des requêtes qui pousseront à la cohésion en cas de partie à plusieurs, ce que l’on apprécie énormément. Dark Souls – The Card Game s’avère réellement collectif sous tous ses aspects. Comme dans l’appréhension des déplacements et batailles. Soulignons toutefois que le plaisir solitaire fonctionne tout aussi bien. Les 2 s’avèrent simplement différents, au même titre que lors d’expériences vidéo-ludiques. Revenons-en au cœur du jeu, qui nous poussera à arracher celui de nos opposant(e)s. Dans l’éventualité où elles et ils en posséderaient. L’on bénéficie d’une main de 6 cartes, à piocher dans le paquet dévolu à son protagoniste. Une demi-douzaine d’éléments qui s’avère le chiffre-clé, puisque suite à une utilisation, l’on piochera pour à nouveau atteindre ce résultat.
Nous, voire notre équipe, affronte les » monstres « , chaque camp évoluant sur des plateaux. Permettant de se retrouver en confrontation avec tel(le) ou tel(le) rival(e), qui une fois activé(e) n’hésitera pas à nous faire mal. Selon notre endurance, l’on sera capable ou non de lui répondre. Ces fameux éléments, qui deviendront l’essence de nos péripéties, afin d’employer nos actions et d’être annihilé(e) ou non. Le système concernant les combats et mouvements s’avère aisé à saisir. Corroborant ce que l’on soulignait sur les adeptes des JV, qui pourront facilement au moins tenter l’expérience version cartes. Les personnages disposent de plus ou moins de puissance d’attaque, de défense ou encore de points faibles, qu’il sera indispensable d’analyser, afin d’accomplir notre objectif. Tel l’apprentissage des patterns, figure emblématique de Dark Souls.
L’atmosphère de ceux-ci se retrouvent en outre pleinement dans les visuels. Par conséquent, même si vous n’y prenez jamais part, il s’agira d’un bel objet, en renfermant plein. Principalement les cartes, qui nous renvoient l’univers que l’on connaît de sombre médiéval fantastique de la franchise. Avec des protagonistes plus charismatiques les uns que les autres.
Conclusion
Simple à comprendre, mais pas simpliste, Dark Souls – The Card Game réussit à être suffisamment accessible, quel comble pour un Souls, pour que les non habitué(e)s des jeux de cartes prolongent l’expérience de la marque qu’elles et ils adorent, via un autre médium. Tout en restant consistant, intéressant et avec d’originales mécaniques rappelant ses JV, pour quiconque. Dont les féru(e)s de JDC !