Y a-t-il eu un contrat de passé entre Makoto Hoshino et le diable des mangas, en vue de nous proposer une série de qualité ? L’arrivé à la mi-chemin de celle évoquée ici avec Le Conte des parias T4 (Doki Doki), traduit par Ryoko Akiyama, peut nous confier certains éléments de réponse.
Bien que dans un premier temps l’affrontement et même les affrontements s’avèreront terribles et d’une brûlante violence, l’identité sentimentale de la saga ne sera jamais bien loin. Y compris usr le champ de bataille. Qu’il s’agisse du lien entre contractantes et diables, comme on le constatera de 2 côtés. Tant entre Diana et Naberius, que Wisteria avec Marbas. Ce dernier duo, capable de se transformer en délicat trio, en cas de retour de Snow. Le frère de la jeune fille ne voyant évidemment cette alliance d’un bon œil.
Et en parlant d’alliance, si jamais Naberius se calme, leur réunion suffira-t-elle face au plus si mystérieux pour longtemps homme à l’armure ? La tension et la brutalité sont omniprésentes, mais risquent de se trouver ravagées par les émotions. Qui prendront la part belle de l’histoire par la suite. Avec des pointes d’humour en ressortant. Mais au-delà de ces questionnements sur les sentiments évoluant, se trame quelque chose de pas net chez d’autres membres des Treize fléaux de la désolation…
Avant que les prochains tomes ne nous mènent vers la quête de ces derniers, on a droit à de nombreux dessins préparatoires sur divers personnages. Le genre de bonus figurant parmi nos types favoris.
Conclusion
Diablement émotionnel, Le Conte des parias T4 sait se faire touchant, au-delà de sa puissance dévastatrice, tout en instaurant des énigmes nous laissant saliver.