Les aventures horrifiques chez 404 Éditions au sein du jeu de société Horreur à Arkham (Asmodée/Fantasy Flight Games) se poursuivent. Suite à La colère de N’Kai de Josh Reynolds, S. A. Sidor nous aspire lui dans Horreur à Arkham – Le dernier rituel. Roman également traduit par Cédric Perdereau, avec une couverture de John Coulthart.
Rescapé du mystérieux incendie de l’hôtel du Silver Gate d’Arkham, Alden Oaks est interviewé par le jeune journaliste Andy Van Nortwick sur les lieux, à l’occasion de sa réouverture. Truchement par lequel Alden nous dépeindra son histoire.
Celle d’un presque trentenaire qui revient sur ses terres, à Arkham. Convié par son ami Preston, à l’occasion de ses fiançailles avec Minnie. Le trio ayant écumé les bancs de l’université Miskatonic et les folles soirées du coin. Enfin peut-être pas si folles que cela. Car les bas-fonds de la ville sont loin d’avoir réellement été explorés par cette triplette. Mais cela va évoluer.
Avant même de les y rejoindre, notre narrateur évoquera un génie, si ce n’est un diable, dans l’art auquel lui aussi s’adonne : la peinture ! Juan Hugo Balthazarr, qu’il croisera ou pas, le mystère plane, avant que ce dernier ne se présente officiellement à lui bien plus tard. Ce charismatique personnage entraîne dans son sillage une communauté d’artistes secouant notamment la vie nocturne d’Arkham. Néanmoins même en journée, mieux vaut éviter de croiser cette Nouvelle Colonie. Même si elle vous invite à partager un repas alors que votre ventre gargouille…
Pourtant, Alden décidera de la rejoindre afin de faire la lumière sur d’étranges crimes et disparitions, dont la police ne semble vraiment se soucier. Ceci en compagnie de la piquante Nina, rencontrée au cours de la soirée costumée organisée par son couple d’ami.e.s. Ce dernier qui devient de plus inquiétant, rendant l’enquête plus trouble que jamais. D’autant plus que Balthazarr suscite une fascination ne laissant Alden de glace. Depuis capable d’œuvres aussi innovantes, qu’horrifiques. Alors que jusqu’ici s’il était impeccable en technique, l’originalité lui manquait. Les sentiments s’entremêlent ainsi, tandis qu’une folle histoire de rituel emplie de suspense mystique nappe l’atmosphère…
Conclusion
Envoûtant et trépidant non sans humour, Horreur à Arkham – Le dernier rituel nous absorbe dans son univers entre surnaturel et sentiments humains. Confiant l’envie de poursuivre l’expérience en touchant au jeu.