Chronique jeu vidéo Chorus

Nous projetant dans son univers spatial futuriste, le jeu de tir Chorus (Fishlabs/Deep Silver) le confirme même via un des supports où il est disponible : Amazon Luna. En effet là c’est carrément de la SF ! Rassurez-vous, on le retrouve également sur PlayStation 4, Xbox Series X|S, PlayStation 5, Xbox One, PC via Steam, Epic Games et Google Stadia.

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Le cercle parfait

Depuis 3 décennies, l’organisation Le Cercle n’a eu de cesse de grimper en puissance, dans sa quête de paix galactique. Et pour l’atteindre, elle n’a pas fait preuve que d’approches pacifiques. Finalement, comme le font les armées de notre réalité. L’univers n’a donc pas vraiment évolué. Capable d’entraîner de manière forcée les factions ne désirant passer sous son joug. Voire atomisant complètement les plus récalcitrantes. Avec sa tête Le grand Prophète, dont on ignore l’identité et même quasi tout, ce n’est pas demain que qui que ce soit risque de se soulever.

Quoi que… Il fallait peut-être que cela provienne de l’intérieur ! En l’occurrence nous : Nara ! Cette dernière, membre vedette de l’empirique structure, ayant eu une prise de conscience suite à une sordide mission. Désormais une légende disparue, celle-ci vit loin de ce marasme, avant qu’il ne la rattrape. Il est venu le temps de coloniser l’endroit où elle s’est établie et en fin de compte, Le Cercle risque de le regretter. Nara et son compagnon, le vaisseau Forsaken, à l’intelligence pas si artificielle, se relevant pour anéantir son nouvel ennemi et faire la lumière sur ce gourou.

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Dans le Chorus personne ne vous entendra crier

On évoluera ainsi à bord de notre engin, avec le désormais courant système à 2 sticks, tant pour sa direction, que la visée ou encore la vitesse. Cette dernière à laquelle on fera franchir un cap, grâce à la gâchette de gauche par un boost. Tandis que cliquer sur le joystick gauche le montera en vitesse supraluminique. Une vélocité insensée, rendant encore plus intéressant le jeu dans sa facette de l’esbroufe et l’évitement.
Enfin pour tirer, il s’agira de la gâchette de droite.

Et à cet effet, on aura l’occasion au fil de notre exploration, de découvrir de quoi l’améliorer. Avec différentes armes, à intervertir par les touches directionnelles pour au final une maniabilité sans embûche, afin de mieux répondre aux multiples genres d’ennemi.e.s. Savoir s’adapter dans la relation attaques/boucliers, sera donc indispensable. Cette montée en capacités à personnaliser, vaudra également sur diverses caractéristiques : rapidité, vitesse de rechargement, puissance de frappe… En sus du lien entre nos 2 protagonistes non vain. Une vraie relation existe au sein de ce duo, une connexion offrant des pouvoirs à déclencher. Permettant d’éviter avec encore plus de brio les offensives. Un aspect fort de Chorus, cherchant clairement à mêler d’originales spécificités acrobatiques et défensives, pour finalement mieux attaquer et devenir spectaculaire.

En parlant de spectaculaire, graphiquement aussi on aura le moyen d’être époustouflé.e. Avec déjà ce vide intersidéral majestueux, renforcé par les effets sonores s’engouffrant dans l’identité mystique, plus que frénétique. Ce qui s’avère particulièrement appréciable pour son monde narratif très poussé. On se sent davantage concerné.e par son histoire et son enrobage, que dans un shmup cassant les 2 pans. Tout du moins pour ceux plaçant un scénario un minimum présent.

chorusConclusion

Tout en possédant les qualités d’un très bon jeu de tir de vaisseau à l’ancienne, Chorus y fait fleurir une importante dimension esquive et un malin lien déployant des pouvoirs, rendant l’aventure plus riche. Et en parlant de richesse, son identité narrative l’est également, une rareté dans le genre.