Chronique jeu vidéo Like a Dragon Gaiden – The Man Who Erased His Name

La franchise que l’on appelait auparavant Yakuza, connait un succès si retentissant, que les sorties s’enchaînent désormais à un rythme soutenu. Like a Dragon Gaiden – The Man Who Erased His Name (Ryu Ga Gotoku Studio/Sega), sur PS5, PlayStation 4, Xbox Series X|S, Xbox One et PC, ne s’approchant même pas si secrètement. Allant donc « à l’encontre » d’une des particularités de son système de jeu.

Like a Dragon Gaiden - The Man Who Erased His Name

Le dragon est mort, vive le dragon !

Vous le savez, l’éternel Kazuma Kiryu n’est plus ! Enfin pas réellement, puisque suite à certains évènements et les pots-de-vin dont il est au courant, son entourage est menacé. Néanmoins, on n’intimide pas le Dragon de Dojima comme cela. Et plutôt qu’un simple officieux accord financier, pour le faire taire, et qu’en contrepartie ses proches ne soient pas en danger, il préfère se faire passer pour mort.

Ce qui devrait assurer leur tranquilité, n’est finalement pas si efficace. Jusque-là, notre héros était retiré dans un temple loin des fastes du monde qu’il a pu traverser. Toutefois, il remplit des missions pouvant s’avérer dangereuses, désormais en tant qu’agent et sous le nom de Joryu. Et une tournant mal, le renverra dans son quotidien d’avant.

Like a Dragon Gaiden - The Man Who Erased His Name

L’espion qui m’a tasé

À force d’épisodes, la série a délivré divers styles de combats, voire carrément un changement dans le genre du jeu. Cette fois, l’action est prédominante. Deux approches existant, celle classique pleinement conçue pour défoncer la masse d’ennemis, avec des mouvements et interactions déglingué.e.s pour les atomiser. Et l’Agent, donnant l’occasion d’user de gadgets pour attraper et balancer, faire exploser… Et plein d’autres surprises.

De l’originalité donc, tranchant littéralement avec celle bourrine dans la façon de l’appréhender. Tout en possédant un aspect jeu de rôle sur les préparatifs, avec la foultitude de techniques et objets à débloquer et évoluer. Outre l’équipement et les consommables, pour mieux anticiper les affrontements. Avec toujours la présence de délirants accessoires, dont vestimentaires.

Au-delà de l’aventure/enquête, avec ses missions principales et bastons, existent un tas de défis annexes, plus ou moins intéressants (golf, courses, jeux de société…). En sus des activités comme le casino ou les systématiquement attendues salles de jeux vidéo. Avec quelques mythes, dont Fighting Vipers II, Daytona USA 2 et Sonic the Fighters.

Dans l’éventualité où le menu fretin et les boss au cours du scénario, ne vous suffisent, LADG – TMWEHN (wouah quel raccourci) ouvre les portes de son arène. Le colisée permettant de se lancer dans des affrontements en solo de plus en plus relevés. Ainsi qu’en équipe, en recrutant et confiant quelques consignes à ses partenaires. Et il deviendra même envisageable d’incarner des PNJ cultes.

Tandis que le côté sulfureux de la licence est présent, via la drague d’hôtesses. Non pas modélisées simplement avec le moteur du jeu, mais utilisant des séquences en FMV interactives, changeant selon nos décisions dans la discussion. Rappelant la bonne (?) époque, où cette technologie semblait être le top et l’avenir.

Like a Dragon Gaiden - The Man Who Erased His Name

Yakuza 6.5

Même s’il remplit les critères pour s’avérer une expérience consistante et non au contenu proche d’un chiche DLC, comblant des trous scénaristiques, Like a Dragon Gaiden – The Man Who Erased His Name délivre moins de profondeur. Y compris dans son environnement à Sotenbori. Ce qui toutefois ne se ressent pas dans le plaisir et la longueur, amplement suffisante et évitant de tirer sur la corde.

Techniquement l’ambiance est sympathique, tout en restant sur un moteur n’en faisant pas des caisses. Tandis que ses longues cinématiques nous absorbent dans son univers, dont par la qualité des doublages. Sous-titrés en français, néanmoins avec quelques approximations. Mais on ne s’en plaindra que faiblement, puisque les textes en VF sont rares.

Like a Dragon Gaiden - The Man Who Erased His Name

Conclusion

Moins fourni que les récents épisodes canoniques, Like a Dragon Gaiden – The Man Who Erased His Name reste bien mieux qu’un en-cas en attendant Like a Dragon – Infinite Wealth. Avec des idées propres utiles et déjantées.