Chronique roman Le Silmarillion collector

Livre sorti originellement il y a fort longtemps et ayant connu plusieurs éditions, cette oeuvre d’une certaine manière complexe de J.R.R Tolkien, a encore de quoi en connaître davantage. Comme celle disponible chez Pocket, Le Silmarillion collector, traduite par Daniel Lauzon et aux dessins de Nicolas Caminade.

Le Silmarillion collector

Replaçons-nous dans le contexte, en vue de mieux appréhender ce costaud bouquin. Ce dernier renferme une véritable expérience, non terminée à l’époque de sa rédaction. Le refus essuyé pour l’éditer n’aidant pas. Erreur corrigée quelques années après le décès de l’écrivain. En nos mains, c’est un roman reconstitué par son fils Christopher Tolkien que nous tenons.

Avec une localisation, elle-même évoluant au fil des publications, ici de très haute qualité par Daniel Lauzon. La lecture se trouvant parfois délicate, de par sa non finition d’antan, il n’est pas chose aisée d’aborder une telle traduction. En sus du style très typé et des noms.

Cette pléthorique aventure, nous laisse découvrir les débuts du monde. Pour nous faire traverser le Premier, le Deuxième et le Troisième Âge, nous faisant donc rejoindre la temporalité connue sur Le Seigneur des Anneaux. On suit ainsi la poétique création des lieux par Eru Ilúvatar, sous l’impulsion des chants des Ainur.

Bien sûr, rien ne restera paisible très longtemps et encore moins égalitaire. Enfin comme si cette particularité avait existé, surtout chez les divinités. On verra ainsi déjà une partie des Ainur endosser le rôle de gardien. Cependant en les divisant entre Valar et Maiar. La seconde catégorie étant clairement en-dessous de la première qu’elle sert.

Et comme souvent dans ce cas, peut se cacher une féroce envie de révolte. Parmi eux figurant Morgoth, possédant les ténèbres en lui. Son ambition démoniaque le voyant par la suite voler et inclure à son diadème les fantastiques Silmaris. Ces joyaux dont on suivra la fabrication. Pas à pas, la richesse de chaque point s’avère invraisemblable, avec de brèves manières de les conter, par la présence d’énormément de chapitres.

Par conséquent, de fastueuses informations nous attendent aussi sur la fondation des différentes créatures de fantasy, des sociétés elfiques et humaines, de la formation des anneaux avec Sauron dans le coin… Et évidemment, les affrontements destructeurs, ayant forgé l’univers relaté dans TLOR.

Et s’il en était besoin, on retrouve encore un énorme atout. Les couvertures de Nicolas Caminade, aux tracés dorés, s’inspirant soigneusement des travaux de Tolkien.

Conclusion

Fourmillant de précisions, d’informations pour mieux comprendre et approfondir le lore (d’of the Rings…), Le Silmarillion collector s’avère juste un fantastique périple.