Critique de la BD The Lapins Crétins #12 – Méga Bug

On en a pris l’habitude, l’automne signe le retour bwahnnuel des lapinous d’Ubisoft. Ces derniers reviennent en 2019, toujours sous l’égide de Thitaume, avec The Lapins Crétins #12 – Méga Bug.

The Lapins Crétins #12 – Méga Bug

On le sait, ces fameuses vedettes aux grandes oreilles ont un vocabulaire bien à elles. Si bien que parfois, leurs aventures s’avèrent principalement lettrées de leurs « Bwaaah » sous toutes les coutures. Néanmoins l’on a pu remarquer au fil du temps, d’autant plus lors du précédent tome, que les humain(e)s apportaient de plus en plus de dialogues. Et justement, l’on débute de cette manière The Lapins Crétins #12 – Méga Bug, avec des scientifiques qui travaillent sur le super-ordinateur qui contrôle l’univers. Sauf que parfois, un lapin et un humain encore plus crétin peuvent vite se trouver concernés. Et l’impact sur notre monde a de quoi le changer sur tous les plans, dès que le premier peut agir sur tout.

The Lapins Crétins #12 – Méga Bug

Tant au niveau du physique des créatures, en inversant certaines parties entre elles. Ou encore en bouleversant leurs capacités vocales. Voire le rendu de notre monde, ajoutant au passage une touche cubique/pixelisée, renvoyant pleinement au pixel art et qui offre à l’illustrateur Thomas Priou un plus ample champ artistique. Et ces bouleversements dus au Lapin Crétin en possession de l’objet, impactera aussi notre propre univers. Dont cette bande-dessinée, avec la page Inversion_Auteur. Qui donne lieu à la découverte d’un duo inversé : Thomas Thitaume – Priou. Avec une patte graphique à l’opposée par conséquent, au même titre que l’identité du strip. Ne tournant cette fois l’intelligence pratique d’un des lapins en dérision, pour arriver à ses fins. En lieu et place, il nous sort une solution invraisemblable face au petit problème devant lui. Pour se finir de façon catastrophique on l’imagine à l’ultime case.

The Lapins Crétins #12 – Méga Bug

Cependant à l’instar des autres volumes, The Lapins Crétins #12 – Méga Bug ne s’axe pas qu’autour de ce grand thème. Dont l’on retrouve certaines pages qui s’y consacrent. Tandis que les autres nous proposent divers genres de gags, aux univers multiples comme toujours. En passant par des tas d’environnements. Tant du quotidien classique, où l’on découvre leurs agissements autour de la population humaine.  Que dans des sphères plus éloignées, comme au milieu du froid glacial, où un lapin crétin a toujours une bonne idée pour se réchauffer. Toutefois les conséquences sont systématiquement radicales. Comme pour ouvrir une voiture avec les clés à l’intérieur.

The Lapins Crétins #12 – Méga Bug

Vous le savez si vous avez déjà lu au moins un de leurs livres, nos truculent(e)s héro(ïne)s proposent souvent des approches différentes, sur des strips plus ou moins longs. Voire une scène en pleine page. Mais l’on retrouve également des jeux qui varient davantage encore la lecture. The Lapins Crétins #12 – Méga Bug nous marquera particulièrement avec celui des ombres chinoises.

The Lapins Crétins #12 – Méga Bug

Conclusion

Prolongeant la drôlerie de la saga, The Lapins Crétins #12 – Méga Bug continue à diversifier comme il se doit les gags uniques, mêlés à ceux du fil rouge. Avec toujours ses petits détails que l’on cherche un peu partout et qui nous font prolonger l’expérience.