Test du jeu de société Fairy Prank

Décapez vos esgourdes pour vous plonger dans Fairy Prank de Jeremie Kletzkine, illustré par Medusa Dollmaker et édité par Broadway Toys Limited. Où votre devrez aiguiser votre ouïe, à moins que vous ne soyez pas fait(e) pour ce rôle.

Fairy Prank

Un bruit vous réveille et vous vous apercevez qu’une minuscule créature est en train de glisser un objet de votre bureau, dans une boîte à trésor. Vous l’aurez sûrement deviné au titre Fairy Prank, il s’agit d’une fée ! Prise sur le fait, elle acquiescera de vous le rendre, si vous devinez duquel il s’agit. Pour ce faire, il faudra reconnaître au son celui manquant. La/le gagnant(e) sera celle/celui qui aura deviné 3 fois le même ou au moins une fois 6 éléments différents. Dix existent en tout : bille, gomme, ressort, diamant, anneau en métal, bâton en bois, trombone, corde, dé et un morceau de feutre (le tissu).

Chaque manche se déroule en 3 phases. D’abord celle de sélection, où l’un(e) après l’autre, on choisit un objet à disposer dans le coffre aux trésors. Avec la possibilité d’arrêter dès 3 ou davantage et même d’aller jusqu’à la totalité. La personne qui aura éventuellement décidé de stopper plus tôt, et donc sinon la/dernière/ier, deviendra automatiquement la fée pour ce tour. La/le joueuse/eur retirera secrètement un ou plusieurs de ces élément(s). En réfléchissant, car si son/ses adversaire(s) se trompe(nt) durant les délibérations, la fée marquera un ou des point(s). Sachant qu’avec juste un objet enlevé, un seul point peut-être glané. On songe donc à vider davantage le contenant, néanmoins cela deviendra plus évident pour l’opposition d’entendre ce qu’il reste dedans.

Fairy Prank

Vient enfin la séquence de propositions, où à tour de rôle, hormis la fée évidemment, on fera une proposition sur un objet que l’on songe encore s’y trouver. Si l’objet suggéré figure en effet en son sein, la personne en question marquera un point lui correspondant dans sa fiche de score. Dans l’éventualité où il n’y serait plus, la fée prendra ce point. Par conséquent, on peut songer lors d’un enlèvement d’ustensile, à en subtiliser un précis ou non. En vue d’engranger son point et/ou éviter qu’autrui ne gagne la partie par ce biais, comme expliqué précédemment. Le bluff et la stratégie devenant des atouts prédominants. Cette séquence se conclue quand l’accessoire ou les accessoires enlevé(s) a/ont tous été proposé(s), à tort. Ou quand tout ce qui reste à l’intérieur a été cité. Et on passe à un autre tour, tant que personne n’a emporté la victoire.

Fairy Prank

Une variante à 2 fait endosser la fonction de fée à l’un(e), glissant 2 objets dans le boîtier. L’autre doit trouver en les écoutant. En cas de mauvaise réponse, la défaite sera automatique. Au fil du temps, on ajoutera un ustensile à chaque manche. Enfin, on dispose d’une alternative renforçant la rejouabilité : inclure des accessoires venant d’un peu partout. D’ailleurs si on a droit à des dessins de Medusa Dollmaker, apportant une touche de secrets et de magie, Fairy Prank attire également de par son contenu physique. Les objets s’avèrent simples, mais on se laisse aller tellement l’amusement est là. Ce dernier et l’enrobage leur conférant une précieuse identité.

Conclusion

Pas d’un genre qu’on croise souvent, amenant une fraîcheur originale, Fairy Prank va plus loin que sa déduction sonore. Par ses qualités de roublardise tactique, via son système de points.